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Les épargnants prêts à dynamiser leurs placements tout en acceptant une prise de risque raisonnée

Natixis Global Asset Management publie aujourd’hui les résultats de sa 2ème étude annuelle menée auprès des épargnants français disposant d’un patrimoine financier, détenu en banque, compris entre 75 000 et 300 000 euros [1]. Cette étude a été réalisée en mai 2015 auprès de 1000 clients de réseaux bancaires français.

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Les épargnants français ont pris conscience de l’environnement de taux très bas et des conséquences potentielles en termes de performance sur leur épargne.

Ainsi, près de 80% des épargnants ont noté la baisse de rémunération des produits d’épargne réglementés et des taux d’intérêt, 64% ont perçu la baisse de rentabilité de l’assurance vie en euros. Nombreux sont ceux qui pronostiquent la poursuite de la baisse de rémunération du livret A (40%) comme de la rentabilité de l’assurance vie en euros (42%) et 64% ont identifié la remontée des cours de bourse de ces dernières années. Enfin, les épargnants sont plus réalistes et pragmatiques sur la rentabilité que l’on peut escompter d’un placement aujourd’hui. En effet, lorsqu’on les interroge sur le niveau à partir duquel ils estiment un placement rentable, la majorité (52%) donne des réponses comprises entre 3 et 5%. Pour eux, de façon très réaliste, dépasser les 3% par an constitue un cap.

« L’année 2015 marque une vraie rupture pour les épargnants français. Ces derniers ont pris conscience du nouveau référentiel de taux très bas qui s’impose à eux et de ses impacts en termes de rendement sur les produits d’épargne classique » commente Christine Lacoste, directrice développement réseaux de Natixis Asset Management.

A nouvelle donne, nouvelles dynamiques : les épargnants sont prêts à dynamiser leurs placements pour se constituer une épargne de long terme plus performante.

Signe de la plus grande maturité des épargnants, le contexte 2015 est très largement jugé favorable à la révision des objectifs de placement (71%), à se diversifier sur de nouveaux placements financiers adaptés à l’évolution du contexte (71%) ou encore à investir sur des placements liés aux marchés boursiers (60%). Dans les faits, sur la même période, une part significative des épargnants est même passée à l’acte : 41% ont revu leurs objectifs, 38% ont diversifié leur épargne, 30% ont investi sur les marchés financiers.

« Les résultats de notre étude 2015 confirment nos observations sur le terrain : les épargnants reviennent progressivement vers des placements potentiellement plus performants, notamment les OPC [2] et les Unités de Compte diversifiés, pour lesquels ils acceptent une prise de risque raisonnée » explique Christine Lacoste.

Les épargnants français accordent plus d’attention aux économies budgétaires immédiates qu’à la révision régulière et agile de leurs stratégies d’épargne, pourtant porteuses de gains potentiels plus importants sur le long terme. Dans cette prise de conscience, le rôle du conseiller financier est clé.

Ainsi, près de 6 épargnants sur 10 (58%) déclarent avoir déjà renégocié un forfait télécoms, plus de 55% l’ont fait pour leur assurance auto et près de 50% pour leur crédit immobilier, quand seulement un peu plus de 40% ont revu leur stratégie d’épargne au 1er semestre 2015.

Parallèlement, comme en 2014, les conseillers des établissements financiers restent la 1ère source d’information et de conseil des épargnants (cités par 69%). Le conseiller financier conserve un rôle clé de pédagogie et d’accompagnement des épargnants, notamment dans le décryptage du contexte de marché et l’identification des opportunités d’investissement à saisir.

« Les conseillers financiers demeurent les acteurs majeurs de la prise de conscience des épargnants des bénéfices qu’il y a à revisiter régulièrement leurs stratégies d’épargne. Et ce, avec la même agilité que les épargnants le font pour leurs crédits ou contrats en cours » indique Christine Lacoste.

La retraite reste une préoccupation dominante avec un regain d’intérêt pour les placements plus dynamiques, notamment sur les marchés financiers.

Comme en 2014, la préparation de la retraite reste un objectif prééminent pour les épargnants. La proportion d’entre eux mettant de l’argent de côté pour leur retraite reste élevée en 2015, à plus de 66% (64% en 2014). Pour ce faire, les épargnants continuent de s’adosser aux comptes ou livrets d’épargne (34%), à l’assurance vie (26%). Les plans d’épargne retraite individuels perdent un peu de terrain (16% en 2014 à 12% en 2015). En revanche, les placements financiers et boursiers ont repris des couleurs (9 à 14%).

Concrètement, les épargnants montrent un appétit significatif pour des fonds actions thématiques qui redonnent du sens à l’épargne de long terme. Interrogés sur leur intérêt pour des fonds actions sur les thématiques de l’agroalimentaire, la création d’emplois ou encore l’environnement, les épargnants expriment un net intérêt pour chacun : respectivement 42, 43 et 55%, signe de réouverture à des stratégies plus dynamiques.

Next Finance , Septembre 2015

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Notes

[1] Avoirs détenus au niveau du foyer.

[2] OPC : Organisme de Placement Collectif.

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