Dans le cadre des contributions à « l’Union des Marchés de Capitaux (UMC) », Paris EUROPLACE présente son rapport sur la « Titrisation au Service de la Croissance ».
Ce rapport élaboré dans le contexte du Comité « Place de Paris 2020 » est le fruit des réflexions d’un groupe de travail de place pluridisciplinaire piloté par Paris EUROPLACE. Il met l’accent sur le rôle de la titrisation comme l’un des instruments de financement alternatif de l’économie.
Dans ce domaine, la France dispose avec les fonds communs de créances créés en 1988 d’un cadre législatif transparent et protecteur qui régit les opérations de titrisation, et qui a démontré sa résilience durant la crise et son efficience en ce qui concerne les ABCP [1] et les ABS [2]. Dès lors, la France a vocation à peser sur la définition, la construction et la mise en oeuvre du cadre européen de titrisation avec des exigences prudentielles adaptées pour les banques et les investisseurs.
Le rapport intègre des clarifications pour que la titrisation :
En ce qui concerne le Règlement proposé par la Commission Européenne en cours de discussion au parlement, si la Place de Paris partage la finalité économique de la démarche, les solutions proposées pour développer un marché de la titrisation en Europe sont toutefois encore très insuffisantes et pour partie inadaptées.
Pour assurer le plein succès de la réforme de la titrisation proposée dans le cadre de
l’UMC, la Place de Paris considère que le développement de celle-ci nécessite les actions
suivantes :
1) Créer à l’instar du marché nord-américain, un marché de la titrisation adossé à des
agences publiques afin de favoriser le financement de long terme ;
2) Lever les contraintes réglementaires et les ratios prudentiels pesant sur les banques et les
assurances, principaux acteurs de la titrisation. Pour les établissements de crédit
l’exclusion des créances titrisées au ratio de levier est essentielle.
3) Éviter la complexité des critères retenus pour une titrisation dite simple, transparente et
standardisée ;
4) Mettre en place les conditions d’une certification par un tiers.
Le rapport établit la liste des mesures précises à mettre en oeuvre :
1) Créer une norme juridique adéquate pour la société de titrisation
2) Propositions pour les entreprises
3) Propositions pour les sociétés de gestion
4) Faciliter le financement des ABCP répondant très concrètement au besoin des entreprises
Next Finance , Novembre 2015
[1] ABCP : Asset-Backed Commercial Paper ou titrisation de court terme permettent notamment de refinancer des créances commerciales.
[2] ABS : Asset Backed Securities, Titres adossés à des actifs.
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