Un sondage met en évidence l’incapacité du back-office à soutenir la stratégie de croissance d’un portefeuille d’actifs

SimCorp, fournisseur leader de logiciels et de services spécialisés pour le secteur financier, publie aujourd’hui les résultats d’un sondage sur l’impact des systèmes de comptabilité de portefeuille sur la stratégie de croissance des sociétés d’investissement et sur leur vulnérabilité aux risques opérationnels. SimCorp a interrogé 75 responsables dans plus de 50 sociétés du secteur aux Etats-Unis et au Canada.

D’après ce sondage, réalisé le mois dernier, près de la moitié des répondants estiment que leurs systèmes comptables actuels ne sont pas en mesure de prendre en charge en temps et en heure le lancement de nouveaux produits. De plus, près de 40 % des répondants indiquent qu’ils ne sont pas en mesure de réunir toutes les classes d’actifs sur un même système, ce qui entraîne des erreurs en matière de rapprochement des données, d’évaluation du portefeuille et de calcul des niveaux de performance et d’exposition aux risques. Autre point intéressant, 63 % des répondants indiquent que l’actualisation de leurs systèmes comptables remonte à moins de cinq ans.

« Les résultats de ce sondage ont une portée considérable », commente David Kubersky, directeur général de SimCorp pour l’Amérique du Nord. « La technologie en place dans les sociétés de gestion n’est clairement pas à la hauteur. Des lacunes comme la non prise en charge de toutes les classes d’actifs par les plates-formes comptables nuisent à la compétitivité des entreprises en ralentissant la mise sur le marché de nouveaux produits. Et si pour contourner le problème, le back office choisit d’utiliser des feuilles de calcul, il accentue l’exposition aux risques opérationnels liés aux erreurs de rapprochement et de règlement. »

SimCorp a également demandé aux professionnels interrogés d’indiquer quelles sont les tâches et opérations qui bien que cruciales pour leur entreprise ne sont pas prises en charge par leurs systèmes comptables actuels. Parmi leurs réponses figurent la présentation des données sous forme de tableaux de bord, les limites en matière de configuration de nouveaux titres, le traitement des dérivés, la gestion des classes d’actifs, la confirmation de transactions, le reporting et le suivi des opérations intraday.