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Gestion de Patrimoine

Toujours, toujours plus bas : Un mois de juin radieux

Le mois de juin s’annonce radieux pour les emprunteurs avec des conditions de taux plus qu’exceptionnelles. Nous pourrions à nouveau enregistrer des très légères baisses, principalement des ajustements de la part des banques encore en retrait, sur fond de stabilité générale.

Conquête client et taux directeurs au plus bas : cocktail idéal pour des taux bas

Le mois de mai a confirmé le mouvement des mois précédents avec des taux d’intérêt toujours en baisse, plus de la moitié (53%) de nos partenaires bancaires ayant consenti des baisses dans leurs barèmes (comprises entre 0,05 et 0,10%), l’autre moitié les ayant maintenu inchangés. « Nous bénéficions ainsi de conditions de taux qui n’ont de mémoire jamais été atteintes » Explique Maël Bernier, Directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

Les taux fixes moyens se situent au 1er juin à 2,85% sur 15 ans (en très légère baisse), 3,05% sur 20 ans (en baisse de 0,10% par rapport au mois dernier) et 3,40% sur 25 ans (baisse 0,15%).

« Il est intéressant de noter que pour la première fois depuis très longtemps nous observons des baisses notables sur les durées longues (supérieures à 20 ans) qui jusqu’ici ne bénéficiaient pas obligatoirement de mouvements aussi nets que les autres durées. » Remarque Hervé Hatt, président de Meilleurtaux.com

Les banques sont en effet pour certaines d’entre elles en retard sur leurs objectifs commerciaux, le marché restant relativement atone, elles sont ainsi prêtes à consentir de notables efforts en conquête client mais sous certaines conditions tant prudentielles (endettement, apport...) que commerciales.

« Ainsi, si les niveaux de taux battent des records, il convient de préciser que les banques sont de plus en plus vigilantes sur les compensations. En clair, un nouveau client immobilier ne présentera d’intérêt que par les contreparties qu’il accordera à la banque (domiciliation bancaire, équipement du couple, assurance emprunteur...), et dans ce cadre si les contreparties sont nombreuses, les décotes accordées sur le taux peuvent atteindre plus d’un demi-point par rapport aux barèmes initialement proposés. » Ajoute Maël Bernier

Cette politique de décote est ainsi de plus en plus marquée et clairement assumée par nos partenaires bancaires.

L’OAT 10 ans flirte avec les records

Les OAT 10 ans qui rappelons-le, servent de référence aux taux fixes des crédits aux particuliers se stabilisent autour de 1,80%. Nous sommes ainsi à des niveaux quasi-équivalents à ceux de mai 2013 (record 1,71% le 6 mai 2013 pour 1,76% le 28 mai 2014).

Dans ce contexte, aucune raison, à ce stade que les taux des crédits aux particuliers repartent à la hausse. Les marges des banques sont confortables même en prêtant à des taux très bas.

« La dette française reste très prisée et le score important des eurosceptiques aux dernières européennes en France, n’a à ce jour eu aucune influence sur les investisseurs étrangers, l’Etat français continue d’emprunter à des taux très bas et par voie de conséquences les banques françaises également. » Conclut Hervé Hatt.

Next Finance , Juin 2014

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