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Saison des résultats, FMI, IPC en zone euro et conflit Russie/Ukraine

Pour commencer la semaine, la banque mondiale a abaissé sa perspective de croissance mondiale pour 2022 à 3,2% contre 4,1% annoncé en janvier, du fait de la guerre en Ukraine, mais également des restrictions sévères qui se poursuivent en Chine face au Covid.

Après une semaine hésitante, les marchés financiers pourraient à nouveau être volatils cette semaine avec de nombreux événements à surveiller.

Pour commencer la semaine, la banque mondiale a abaissé sa perspective de croissance mondiale pour 2022 à 3,2% contre 4,1% annoncé en janvier, du fait de la guerre en Ukraine, mais également des restrictions sévères qui se poursuivent en Chine face au Covid.

Concernant la guerre en Ukraine, la Russie a entamé son assaut contre l’est de l’Ukraine hier et cela pourrait faire tomber la région du Donbass aux mains de la Russie. Les Etats-Unis réfléchissent de leur côté, à rétablir une présence diplomatique en Ukraine, pendant que l’Union européenne pourrait considérer une aide afin de reconstruire le pays, après des semaines de guerre qui ravagent le pays.

La Russie de son côté se félicite de la remontée du rouble, indiquant que les sanctions de l’ouest n’ont pas permis d’affaiblir le pays. Vladimir Poutine indique qu’il est par ailleurs toujours temps de considérer le paiement du gaz en rouble pour l’Union européenne.

Sur un autre front, les investisseurs surveilleront la saison des résultats, après ceux de la majorité des grandes banques américaines la semaine dernière, qui ont fait ressortir des tensions sur les coûts et des risques quant aux créances clients.

Ce mardi, nous surveillerons notamment Johnson & Johnson, l’Oréal, Rio Tinto, IBM ou encore Netflix. Demain, les investisseurs seront attentifs aux résultats de Tesla, BHP Billiton, Danone, Carrefour ou encore Accor. Jeudi, ce sera au tour de Nestlé, AT&T, Kering, Edenred ou encore Fnac Darty de publier leurs résultats. Enfin, vendredi, nous regarderons Verizon, SAP, EssilorLuxottica, Vinci et Renault.

Du côté des statistiques, la Chine a publié une croissance de son PIB supérieure aux perspectives pour mars, mais cela ne prend pas en compte l’impact des confinements décidés dernièrement. Par ailleurs, les ventes au détail en baisse de 3,5%, soit la plus forte baisse depuis mai 2020, montre le ralentissement de la demande intérieure.

Durant la semaine, les investisseurs seront attentifs aux créations d’emplois non-agricoles (NFP) de l’ADP cet après-midi, avant le chiffre officiel vendredi. Jeudi, nous surveillerons l’indice des prix à la consommation (IPC) en zone euro, attendu stable par rapport au précédent, ce qui pourrait conforter l’idée que le pic d’inflation est atteint, bien qu’il soit toujours au plus haut depuis 40 ans. En fin de semaine, les PMI manufacturiers et des services en Europe et aux Etats-Unis seront également analysés par les marchés.

Par ailleurs, de nombreux membres de la Fed et du FOMC s’exprimeront cette semaine avec Evans aujourd’hui et mercredi ainsi que Daly mercredi également. Jerome Powell est attendu accompagné de Christine Lagarde jeudi sur l’économie globale au FMI.

De plus, le Beige book de la Fed sera publié mercredi et donnera une indication quant à la résistance de l’économie américaine et pourrait permettre d’anticiper un peu plus les prochains mouvements de la Fed concernant la politique monétaire. Bullard, membre du FOMC, indiquait hier qu’une hausse de 75 points de base pourrait être une option si cela se révélait nécessaire.

Le Bitcoin, quant à lui se maintient une nouvelle fois au-delà du seuil des 39 600 dollars, mais ne parvient toujours pas à reprendre une tendance haussière. Ce dernier pourrait évoluer en fonction des indices américains et subir une correction en cas de baisse des marchés. Un rebond sur les indices devrait au contraire lui permettre de poursuivre le timide rebond observé depuis le début de l’année.

Vincent Boy , Avril 2022

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