Revenir sur les marchés d’actions, mais avec prudence

Selon Marc Olivier, DG France de Nordea Investment Funds, il existe une approche originale permettant de se positionner sur les actions tout en bénéficiant d’un couple risque/rendement assez prudent…

Malgré le parcours prometteur des indices boursiers (en Europe notamment), depuis le début de l’année, les investisseurs ont encore bien du mal à assumer une exposition substantielle en actions. Pour certains, l’aversion au risque est pleinement justifiée par les difficultés en zone euro (dossier grec, perspectives de croissance…) et il est encore trop tôt pour réinvestir structurellement sur les actions. Pour d’autres, c’est au contraire le sentiment qu’un « momentum » de marché favorable est passé en ce début d’année et qu’il faudra désormais attendre de longs mois avant d’envisager une réexposition conséquente aux actifs dits « risqués ».

Il existe pourtant une approche originale permettant de se positionner sur les actions tout en bénéficiant d’un couple risque/rendement assez prudent. Il s’agit d’identifier les « actions stables », à l’aune de cinq critères clés : le cours de l’action, les bénéfices, les dividendes, l’EBITDA et les cash-flows relevés sur une période d’au moins cinq ans.

Il existe pourtant une approche originale permettant de se positionner sur les actions tout en bénéficiant d’un couple risque/rendement assez prudent. Il s’agit d’identifier les « actions stables », à l’aune de cinq critères clés : le cours de l’action, les bénéfices, les dividendes, l’EBITDA et les cash-flows relevés sur une période d’au moins cinq ans.
Marc Olivier

Ces valeurs que l’on retrouve la plupart du temps dans les secteurs considérés comme « défensifs » tels que les biens de consommation de base, la santé ou les télécoms aujourd’hui, présentent l’avantage de procurer la pérennité des rendements et d’immuniser le portefeuille contre la volatilité des marchés boursiers. En effet, elles se caractérisent par un faible béta, c’est-à-dire que leur performance est moins sensible aux fluctuations de marché que celle de leur indice. Par conséquent, elles ont tendance à sous-performer en configuration de marché franchement haussier, mais offrent une protection efficace en cas de baisse. Un biais structurel en faveur des valeurs offrant le rendement des dividendes le plus stable et une allocation sectorielle capable d’évoluer dans le temps, constituent des atouts appréciables pour les investisseurs prêts à franchir le pas !

Marc Olivier , Mars 2012

Partager
Envoyer par courriel Email
Viadeo Viadeo

Focus

Stratégie Révolution indicielle dans les Hedge funds

Une critique courante des modèles factoriels repose sur le fait qu’ils ne "répliquent que le bêta" - pas l’alpha pur que recherchent les allocataires. Cette critique est antérieure à l’appréciation des rotations factorielles. L’analyse d’Andrew Beer, dirigeant et co-fondateur de (...)

© Next Finance 2006 - 2024 - Tous droits réservés