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Quid du gérant star ?

Suite aux récents et retentissants départs et mouvements de gérants dans la profession, Amiral Gestion a demandé au cabinet de conseil amGroup de réaliser une enquête de perception sur la notion de gérant star.

Entre les sorties de Bill Gross, Neil Woodford ou encore de Richard Pease pour ne citer qu’eux, l’année 2014 aura été riche en événements people dans le secteur de la gestion.

A la demande d’Amiral Gestion, le cabinet amGroup a procédé à l’automne 2014 à une quinzaine d’entretiens auprès d’investisseurs professionnels (multigérants et sélectionneurs de fonds) et d’observateurs du marché avec pour objectif de déterminer quels étaient les impacts de la sortie d’un gérant star sur les investisseurs.

La pérennité des investissements en question

Si on devait dresser le portrait robot du gérant star, on verrait un gérant performant, depuis longtemps, charismatique et à forte personnalité, qui grâce à son seul nom fait venir les encours (dans la société de gestion qu’il a créée, de préférence). En fait, le gérant star est tout simplement un très bon gérant … qui a aussi envie de le faire savoir.

Mais « Paradoxalement, nous nous sommes rapidement rendus compte que les investisseurs que nous rencontrions étaient beaucoup moins sensibles à la notion de gérant star que nous ne l’imaginions », explique Isabelle Guyot-Sionnest, Directeur Associé d’amGroup. « Parce qu’il choisit avant tout un fonds et a rationalisé son process, ce qui préoccupe avant tout l’investisseur professionnel n’est pas tant le départ du gérant mais sa succession, pérennité de son investissement oblige. »

Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une gestion qui dispose d’attributs tels que des convictions et des paris forts qui, souvent, permettent d’obtenir de belles performances en contrepartie desquelles, l’investisseur accepte davantage de risque que dans une gestion collégiale, plus sûre certes, mais beaucoup moins agile.

Amiral Gestion, les vertus de l’alternative avec la gestion en sous-portefeuilles

Dès sa création, Amiral Gestion a choisi d’adopter une organisation de sa gestion peu courante en France : la gestion en sous-portefeuilles. Conscient des risques imputables à la gestion par un seul homme comme à ceux de la gestion collégiale, l’enjeu a été de trouver une alternative pour générer de la performance sur la durée, tout en limitant les risques.

Le principe de la gestion en sous-portefeuilles : discussion collégiale et décision individuelle. Chaque gérant fait ce qu’il veut au sein de sa poche, tant qu’il peut l’expliquer aux autres et résister à la critique. Toutes les idées sont ainsi partagées, débattues, parfois critiquées, mais jamais censurées. Chaque gérant a la liberté d’investir selon ses propres convictions ou de suivre les idées des autres.

De plus, la gestion en sous-portefeuilles présente d’autres vertus :

  • faire émerger les talents,
  • challenger les plus seniors,
  • favoriser une bonne diversification des fonds, tout en permettant une concentration des plus fortes convictions,
  • maximiser les échanges au sein de l’équipe.

« La gestion en sous-portefeuilles est une alternative qui a démontré sa valeur en termes de performance. Elle permet à Amiral Gestion d’offrir à ses partenaires un modèle différenciant limitant les risques liés aux modèles plus classiques d’organisation de la gestion », conclut Benjamin Biard, Directeur Général Délégué d’Amiral Gestion.

Next Finance , Février 2015

Voir en ligne : Enquête sur le "gérant star"

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