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Opinion
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Chez Lombard Odier Investment Managers, nous nous attendons à voir la tendance actuelle de croissance, faible mais stable, se poursuivre sur l’année qui s’ouvre. Nous anticipons néanmoins un scénario macroéconomique plus porteur pour 2017.
Chez Lombard Odier Investment Managers, nous nous attendons à voir la tendance actuelle de croissance, faible mais stable, se poursuivre sur l’année qui s’ouvre. Nous anticipons néanmoins un scénario macroéconomique plus porteur pour 2017. Il ne faut toutefois pas s’y tromper : il sera plus que jamais nécessaire, selon nous, de repenser son approche d’investissement afin de pouvoir faire face un certain nombre de défis.
En dépit d’un environnement très incertain en 2016, les investisseurs ont su garder leur sang-froid sur la majeure partie de l’année et les fondamentaux du marché sont restés solides. Ces éléments sont venus soutenir une dynamique de croissance globale certes lente, mais stable.
Globalement, nous anticipons une poursuite de cette tendance en 2017, avec une légère amélioration. Nous restons néanmoins vigilants au regard des tensions géopolitiques, des questions politiques et de certains risques économiques toujours présents.
Selon nous, le risque prééminent pour l’année qui s’ouvre est celui d’une résurgence du protectionnisme et de ses impacts sur la dynamique du commerce mondial.
En Europe, la reprise européenne devrait se poursuivre sur un rythme modeste dans la continuité de 2016 ou s’améliorer si les mesures fiscales prônées si certaines mesures fiscales venaient à se matérialiser.
Nos vues sont positives pour les Etats-Unis : l’issue des élections laisse désormais présager du déploiement d’importantes mesures de relance budgétaire qui pourraient apporter une impulsion considérable à la croissance outre-Atlantique (sur le court terme pour le moins).
Enfin, nous sommes convaincus que la reprise ne fait que commencer au sein des pays émergents, et que la stabilité de la Chine est un facteur bien plus déterminant pour la zone que les inquiétudes liées à un éventuel retour à certaines formes de protectionnisme.
Nous nous attendons à voir un certain nombre de défis s’intensifier pour les
investisseurs obligataires :
1. Le premier d’entre eux : des taux d’intérêts qui vont très certainement rester bas, ou en
territoire négatif, comme en Europe ou au Japon étant donné l’environnement économique
et le recours aux politiques monétaires visant à stimuler la croissance
2. Deuxièmement, nous anticipons une recrudescence du risque de marché, notamment liée
à l’allongement de la duration des portefeuilles. Cet élément a été mis en évidence par la
volatilité qui est venue impacter les marchés post-élections américaines
3. Troisième défi, et non des moindres, la fragmentation de la liquidité sur les marchés financiers.
Cet élément aussi a été mis en exergue après les élections américaines.
Dès lors, comment les investisseurs vont-ils pouvoir faire face à ces défis ?
Il leur faudra selon nous :
Dans un environnement de taux bas, tout comme les investisseurs cherchent à dégager du rendement au sein de l’univers obligataire en descendant dans l’échelle des notations crédit, ils ont également besoin, de notre point de vue, de pouvoir trouver de la performance dans l’univers des actions grâce à une sélection pointue de titres, fruit d’une gestion de conviction. A titre d’exemple, notre approche de conviction nous a toujours conduits à éviter les entreprises dépendantes de leurs exportations pour y préférer les entreprises aux modèles d’affaires de qualité et dont le cœur d’activité est lié aux tendances domestiques qui façonnent véritablement les économies émergentes. Ce point est d’autant plus crucial alors que les craintes liées à une possible résurgence du protectionnisme se multiplient.
Pour 2017 et au-delà, nous pensons que les investisseurs doivent s’attacher à revoir leur approche d’investissement afin de pouvoir relever les nouveaux défis qui se présentent à eux. Il leur faudra, selon nous :
Jan Straatman , Salman Ahmed , Janvier 2017
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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