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Opinion
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Selon Christophe Donay Responsable de l’allocation d’actifs et de la recherche macroéconomique chez Pictet Wealth Management, la nervosité des marchés en 2016 ne constitue pas une surprise et les fondamentaux économiques restent stables. Et les conditions d’un rebond semblent désormais réunies.
Les marchés actions ont connu leur pire début d’année depuis 1897 : après les périodes de volatilité élevée de 2015, les marchés des changes ont eux aussi subi des perturbations majeures. Mais la nervosité des marchés en 2016 ne constitue pas une surprise et les fondamentaux économiques restent stables. Et les conditions d’un rebond semblent désormais réunies.
D’où vient cette agitation ?
Quatre facteurs contribuent à la volatilité actuelle du marché :
Les fondamentaux restent stables
Les fondamentaux économiques sont néanmoins restés stables. Les Etats-Unis sont en bonne voie pour atteindre une croissance du PIB réel de 2,2% cette année (les inquiétudes concernant une récession semblant exagérées), et la zone euro pour enregistrer une croissance de 1,8%. Nos prévisions de croissance du PIB réel de 6,7% en Chine demeurent également inchangées.
L’agitation récente des marchés a pour effet d’accroître le risque de scénario défavorable pour les marchés mondiaux (krach). Nous devrions alors sous-pondérer les actions afin d’adopter un positionnement plus défensif. Le fait que les fondamentaux soient restés stables suggère cependant que l’agitation actuelle observée sur les marchés mondiaux correspond à notre scénario central, selon lequel la solidité des fondamentaux économiques continue de soutenir les actions des pays développés en 2016. Nous pourrions alors revenir à une surpondération des actions pour bénéficier d’un rebond.
Les conditions d’un rebond sont réunies
Ce scénario pourrait être proche. Hors crise financière, les périodes moyennes de correction des marchés actions sont d’environ 50 jours, et si l’on considère que la correction qui a commencé en décembre est le point de départ du contexte actuel de volatilité, la durée de cette dernière est maintenant proche de la moyenne. Comme rien ne suggère une crise financière, l’ampleur et la durée de la correction semblent indiquer que nous nous dirigeons vers un plancher et qu’un rebond pourrait s’amorcer.
A court terme, la BCE, qui a laissé entendre vendredi que de nouvelles mesures d’assouplissement seraient vraisemblablement mises en œuvre dès le mois de mars, devrait constituer le catalyseur que les investisseurs attendaient. Mais la Fed détient la clé de tout rebond durable. Tout signe laissant penser que la banque centrale américaine ralentira le rythme de relèvement des taux (voire qu’elle y renoncera) entravera la progression du dollar, ce qui se traduira par une stabilisation des cours des matières premières et une détente sur le marché obligataire à haut rendement et mettra un terme aux abaissements soutenus des résultats des entreprises.
Christophe Donay , Janvier 2016
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