Selon la grille d’évaluation de Fair Finance Guide International, les Notes attribuées aux 6 plus grandes banques françaises sur le critère "changement climatique" vont de 4,4/10 pour la Banque Postale à 1,9 pour le Crédit Mutuel...
BNP PARIBAS : 3,2 / 10
BNP Paribas a annoncé la fin de ses financements de projets aux mines et
centrales à charbon mais continue de soutenir certaines entreprises opérant dans
ce secteur. De plus, elle n’a aucune politique dédiée à limiter de manière
significative ses soutiens au gaz et au pétrole conventionnels, deux secteurs dont
l’expansion est également incompatible avec les objectifs internationaux en matière
climatique. Même si BNP Paribas divulgue les émissions générées par les activités qu’elle
finance, elle ne s’est pas engagée à publier un calendrier de sortie progressive du charbon
et des énergies fossiles afin de respecter une trajectoire 1,5 °C.
CREDIT AGRICOLE : 2,6 / 10
La banque a annoncé la fin de ses financements de projets aux mines et centrales
à charbon, mais n’a restreint qu’une partie de ses soutiens aux entreprises opérant
dans ce secteur. De plus, elle n’a aucune politique dédiée à limiter de manière
significative ses soutiens au gaz et au pétrole conventionnels, deux secteurs dont
l’expansion est également incompatible avec les objectifs internationaux en matière
climatique. Même si Crédit Agricole divulgue les émissions générées par les émissions générées par ses activités de financement et d’investissement elle ne s’est pas engagée à
adopter un plan de sortie des énergies fossiles.
SOCIETE GENERALE : 2,6 / 10
La banque a annoncé la fin de ses financements de projets aux mines et centrales
à charbon, mais n’a restreint qu’une partie de ses soutiens aux entreprises opérant
dans ce secteur. De plus, elle n’a aucune politique dédiée à limiter de manière
significative ses soutiens au gaz et au pétrole conventionnels, deux secteurs dont
l’expansion est également incompatible avec les objectifs internationaux en matière
climatique. Société Générale ne divulgue pas les émissions générées par les activités qu’elle
finance et ne s’est pas engagée à adopter un plan de sortie des énergies fossiles.
BPCE : 2,4 / 10
2,4/10 Bien que BPCE – Natixis se soit engagée à réduire son soutien au secteur
du charbon, BPCE – Natixis continue de financer des entreprises charbonnées et
n’a publié aucun plan de sortie des énergies fossiles. De plus, elle n’a aucune
politique dédiée à limiter de manière significative ses soutiens au gaz et au pétrole
conventionnels, deux secteurs dont l’expansion est également incompatible avec les
objectifs internationaux en matière climatique. BPCE- Natixis ne divulgue pas les émissions
de gaz à effet de serre générées par les activités qu’elle finance et ne s’est pas engagée à
les réduire afin de respecter une trajectoire 1,5 °C.
LA BANQUE POSTALE : 4,4 / 10
La Banque Postale s’est engagée à ne financer de projets énergétiques
exclusivement orientés que vers des projets de développement des énergies
renouvelables et à exclure le soutien aux énergies fossiles. Même si La Banque
Postale Asset Management, la filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale, s’est
engagée à 100 % d’investissement social et responsable (ISR) d’ici 2020, la banque
continue à investir dans des actions ou obligations d’entreprises exposées aux activités
fossiles et n’a pas encore publiée un plan de sortie des énergies fossiles.
LE CREDIT MUTUEL : 1,9 / 10
La banque a annoncé la fin de ses financements de projets aux mines et centrales
à charbon, mais n’a restreint qu’une partie de ses soutiens aux entreprises opérant
dans ce secteur. Bien qu’elle soit moins exposée que ses concurrentes à des
activités risquées, le Crédit Mutuel-CIC n’a aucune politique destinée à permettre un arrêt
progressif de ses soutiens aux gaz et pétrole. Le groupe ne calcule pas les émissions
générées par ses activités de financement et d’investissement et ne s’est donc pas engagé à
les réduire.
LE CREDIT COOPERATIF : 7,4 / 10
Le Crédit Coopératif a peu d’impacts négatifs sur l’environnement car il finance
l’économie sociale et solidaire. Il a fait le choix de ne pas financer les énergies
fossiles. Mais il ne publie pas les émissions de gaz à effet de serre générées par
les projets et entreprises qu’il finance et n’a pas pris d’engagement visant à les réduire.
LA NEF : 10 / 10
La NEF ne finance que des projets à impacts neutres et positifs, notamment autour
des énergies renouvelables et de l’agriculture biologique.
Next Finance , Juin 2019
Méthodologie : Fair Finance France fait partie de l’initiative Fair Finance Guide International, une coalition d’associations dans onze pays, qui a mis au point une grille d’évaluation des politiques de crédit et d’investissement des banques sur un certain nombre de domaines d’activités. A titre d’exemple, la thématique « changement climatique » repose sur 24 critères de notation. Une méthodologie plus détaillée est disponible sur demande
[1] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
[2] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
[3] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
[4] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
[5] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
[6] Oxfam France « Banques françaises, les fossiles raflent la mise », Novembre 2018.
Cette 3ème édition met en lumière l’évolution de la connaissance et de l’appétence des épargnants français pour les produits d’épargne responsable et mesure en parallèle les convictions et l’appropriation du sujet par les conseillers (...)
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