Lombard Odier Investment Managers associe ses équipes obligataires Monde et Pays Emergents

La société suisse a aussi embauché Salman Ahmed, comme stratégiste, précédemment Responsable « Global Macro Trading » chez EDF Trading...

Lombard Odier Investment Managers (LOIM) a réuni ses équipes obligataires monde et émergentes en un seul et même département et a embauché un stratégiste de marché.

Traditionnellement, l’industrie de la gestion de fonds avait pour habitude de séparer la gestion des portefeuilles obligataires des pays développés et celle des pays émergents. Les gérants « pays développés » se concentrent intensément sur la compréhension de la croissance économique et la dynamique du cycle économique tandis que les gérants « marchés émergents » focalisent leur attention sur l’identification des risques propres à chaque marché émergent.

Selon LOIM, les corrélations croissantes entre la performance du marché obligataire des marchés émergents et celle des pays développés, avec la poursuite de rendements faibles et la mondialisation des échanges et des marchés financiers, rendent logique la combinaison des compétences de ses équipes.

« Les risques des marchés émergents sont de plus en plus liés aux cycles de marché des pays développées », explique Gregor MacIntosh, qui dirige la nouvelle équipe Global Emerging & Fixed Income. « Vous n’avez qu’à penser à la contagion de la crise du crédit américain et aux problèmes de dette souveraine en Europe. Nous pensons que la séparation entre les marchés développés et les marchés émergents n’a plus de sens pour les investisseurs.

L’équipe a aussi embauché Salman Ahmed, un stratégiste ayant 9 ans d’expérience, précédemment Responsable Global Macro Trading chez EDF Trading. Auparavant, Salman Ahmed était Global Economist pendant trois ans chez Goldman Sachs.

La nouvelle équipe cherche à tirer parti des idées et des points de vue des facteurs en constante évolution qui déterminent la façon dont les marchés souverains obligataires évoluent. « L’objectif est de nous donner de plus larges sources de rendement et de réduire la prise de risque en matière de corrélation qui, à son tour, peut mieux nous aider à générer de l’Alpha pour nos clients » indique Gregor MacIntosh.

L’approche d’investissement de LOIM dans cette classe d’actifs applique une allocation fondamentale reposant sur la pondération du Béta, avec l’objectif d’offrir aux investisseurs une exposition qui se veut « prudente » en obligations locales des marchés émergents et en devises.

Next Finance , Février 2013

Partager
Envoyer par courriel Email
Viadeo Viadeo

Focus

Stratégie Révolution indicielle dans les Hedge funds

Une critique courante des modèles factoriels repose sur le fait qu’ils ne "répliquent que le bêta" - pas l’alpha pur que recherchent les allocataires. Cette critique est antérieure à l’appréciation des rotations factorielles. L’analyse d’Andrew Beer, dirigeant et co-fondateur de (...)

© Next Finance 2006 - 2024 - Tous droits réservés