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Les transactions de fusions-acquisitions connaissent un regain important en Europe depuis le début de l’année

Le nombre de transactions de fusions-acquisitions finalisées dépassant les 100 millions de dollars américains a nettement augmenté en Europe depuis le début de l’année 2014, mettant un terme à la baisse observée fin 2013, selon l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson.

L’Observatoire révèle qu’au second trimestre 2014, le nombre d’opérations réalisées en Europe est le plus élevé pour la région depuis plus de deux ans, avec 34 transactions de plus de 100 millions de dollars US. La moitié des opérations finalisées ce trimestre ont été réalisées en Amérique du Nord, même si les volumes restent faibles par rapport aux trois trimestres précédents pour la région. En Asie-Pacifique, les volumes de transactions continuent d’augmenter, mais ils sont en-dessous des niveaux européens pour la première fois depuis un an.

François Cheynet, Directeur du département Retraites et Avantages sociaux International, déclare : « Le marché des fusions-acquisitions en Europe connait un regain après avoir affiché des volumes de transactions en déclin continu sur toute l’année 2013, pour atteindre des niveaux très bas en fin d’année. On observe que ce trimestre, les sociétés reprennent doucement confiance, et qu’elles sont plus nombreuses à envisager d’aller au bout de leurs stratégies de croissance externe. ».

L’Observatoire révèle également qu’en 2014, partout dans le monde, les acquéreurs surperforment largement le marché. La tendance est particulièrement manifeste en Asie-Pacifique où les sociétés ayant mené leurs transactions à terme ont à date réalisé une performance financière pour cette année supérieure de 23,1 points de pourcentage (pp) à l’indice régional. Au cours de la même période, les acquéreurs nord-américains ont également surperformé de 6,2 pp (un chiffre tout à fait cohérent avec celui de la période correspondante en 2013), tandis que les acquéreurs européens affichent des performances supérieures à leur indice de 3,1 pp. A l’échelon mondial, les acquéreurs ont surperformé l’indice du marché de 7,9 pp sur l’année qui vient de s’écouler.

François Cheynet ajoute : « Encore une fois, nous voyons que les acquéreurs surperforment systématiquement le marché, et cette tendance se confirme chaque trimestre depuis deux ans. Il est évident que les sociétés les plus audacieuses, qui sont disposées à prendre des risques calculés sur le marché des fusions-acquisitions, ont des retombées positives puisqu’elles réalisent des performances systématiquement meilleures que celles de leurs homologues plus prudentes. »

L’Observatoire montre par ailleurs que les transactions intersectorielles affichent de meilleurs résultats que celles réalisées dans un même secteur.

Bien que ces deux types de transactions aient surperformé l’indice, les performances des transactions intersectorielles étaient supérieures à l’indice de 15,8 pp sur l’année alors que les transactions intrasectorielles ne surpassaient l’indice que bien plus modestement, de 4.4 pp.

Il ressort également de l’Observatoire que les transactions les plus importantes (soit d’une valeur de plus d’1 milliard de dollars US) ont surperformé par rapport aux transactions de taille moyenne (d’une valeur de moins d’1 milliard de dollars US), les premières ayant surpassé l’indice de 8,8 pp et les secondes seulement de 7,3 pp sur l’année écoulée.

François Cheynet conclut : « Les acquéreurs qui se diversifient vers d’autres secteurs sont généralement de plus grosses sociétés qui essaient de se développer en-dehors du marché dans lequel elles évoluent déjà. Ceci mène souvent à de plus grosses acquisitions de la part de sociétés qui ont davantage d’expérience en matière d’intégration suite à une transaction – un ingrédient vital pour ajouter de la valeur pour les actionnaires. »

Next Finance , Juillet 2014

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