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Les sociétés de gestion ne sont pas préparées à la compensation centralisée des dérivés OTC

Une enquête de SimCorp révèle que les sociétés de gestion ne sont pas préparées à la compensation centralisée des dérivés OTC Les résultats montrent que 53 % des sociétés interrogées ne sont pas prêtes à compenser de façon centralisée les swaps de taux et les swaps de dérivés de crédit...

SimCorp, fournisseur leader de logiciels et de savoir-faire hautement spécialisé pour le secteur financier, publie aujourd’hui les résultats d’un sondage réalisé en mars dernier auprès de 60 responsables dans 34 sociétés de gestion d’actifs à travers le monde.

Avec l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations comme Dodd-Frank et EMIR visant à améliorer la transparence et l’efficacité des transactions de gré à gré (OTC) sur les produits dérivés, SimCorp a demandé aux responsables interrogés si oui ou non leur entreprise était prête à compenser de façon centralisée les swaps de taux (IRS) et les swaps de dérivés de crédit (CDS). 41 % ont répondu oui mais pour la majorité, soit 53 % des répondants, la réponse est non.

Selon Paul Rowady, Analyste senior chez TABB Group, « Ce résultat n’est pas une surprise. Il tient au fait que la plupart de ces sociétés s’appuient presque exclusivement sur des systèmes de gestion de portefeuille disparates, solidement ancrés dans l’entreprise. Elles ont ainsi beaucoup de mal à obtenir les informations les plus basiques sur l’état de leur activité. Et sans une plateforme technologique appropriée, ce problème n’est pas prêt de disparaître, d’autant que la réforme des dérivés OTC n’est que la première étape de ce qui s’annonce comme un processus de refonte en continu de la façon dont les sociétés d’investissement traitent l’ensemble des titres de leur portefeuille et gèrent leurs positions. »

Lorsqu’on leur demande quelles sont, selon eux, les principales problématiques qu’ils rencontrent dans le traitement des dérivés, les répondants citent le coût, la gestion du collatéral, le reporting intraday, l’intégration des systèmes et la conformité réglementaire.

« Les produits dérivés sont des instruments complexes. C’est pourquoi face au déferlement de nouvelles réglementations, les sociétés de gestion d’actifs doivent absolument se doter de systèmes de pointe, capables d’établir des prévisions de garantie précises, d’assurer la gestion consolidée des positions pour faciliter le reporting intraday et de fournir des processus automatisés pour prendre en charge la totalité du cycle de vie des transactions », explique Troels Jensen, Directeur général de SimCorp pour la France. « Chez SimCorp, notre principal objectif est d’aider ces sociétés à gagner en compétitivité. C’est la raison pour laquelle nous investissons chaque année plus de 20 % de notre chiffre d’affaires dans la recherche et le développement afin d’améliorer constamment nos solutions, de tirer parti des toutes dernières avancées de la technologie et d’assurer à nos clients un excellent retour sur investissement malgré l’évolution constante et les conditions très difficiles du marché. »

Next Finance , Juin 2013

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