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Opinion
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Malgré son lot d’incertitudes, l’année 2019 aura finalement réservé quelques bonnes surprises, à l’image du retour du CAC 40 vers les 6 000 points en décembre, pour la première fois depuis 12 ans.
Après le revirement de la politique monétaire, le feuilleton géopolitique de la guerre commerciale sino-américaine et le débat autour d’une possible récession en 2019, la question de la valorisation des résultats des entreprises devrait revenir au centre des préoccupations des stratégistes. D’autant que le marché semble s’être accoutumé aux épisodes récurrents de tensions (Brexit, crise politique italienne, etc.). La bonne résistance des indices boursiers face au risque d’une montée des hostilités entre les Etats-Unis et l’Iran en est un bon exemple.
S’il va sans dire que le scénario d’entrée en récession a été majoritairement écarté, le niveau de croissance économique en 2020 sera déterminant pour appréhender le rythme de progression des bénéfices dans certains secteurs.
D’ailleurs, le décalage temporel entre l’augmentation de l’épargne des ménages - constatée dans de nombreuses régions suite à la hausse du pouvoir d’achat – et la reprise de la consommation, devrait porter ses fruits au cours des prochains trimestres.
L’autre élément décisif sera celui de l’augmentation des multiples de valorisation sur les actifs cotés, à l’image de ce qui a pu survenir au cours de ces dernières années sur le non-coté.
Dans ce cadre, il convient de surveiller en premier lieu les flux des investisseurs anglo-saxons qui pourraient revenir sur le marché européen dans un contexte de résolution du Brexit et d’anticipation de baisse du dollar par les investisseurs.
A côté de ces flux externes, un autre élément pourrait intervenir à ce stade du cycle boursier : le retour des opérations de fusion-acquisitions ou de fonds davantage activistes qui ont d’ailleurs commencé à se positionner sur le marché européen.
Ces opérations concerneront en priorité les secteurs à la recherche d’économies d’échelle ; des entreprises pourraient être retirées de la cote étant donné le désintérêt des investisseurs à leur égard ; d’autres qui possèdent au contraire une compétence technique recherchée pourraient être des cibles d’acquisition.
Actuellement, en zone euro, les actions se traitent autour de leur moyenne historique, soit environ 14 fois les bénéfices estimés pour 2020, mais paraissent toujours bon marché, compte tenu des taux historiquement bas.
Au vu des multiples élevés du Private Equity, les investisseurs seront peut-être amenés à réallouer leurs investissements vers la Bourse…
Ainsi, dans ce contexte nous avons procédé à des rotations thématiques et sectorielles en faveur :
Jean-Jacques Friedman , Janvier 2020
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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