Les marchés frontières ne sont pas plus risqués que les marchés émergents !

Selon la dernière publication de la Research Foundation du CFA Institute, Frontier Market Equity Investing : Finding the Winners of the Future, les valorisations y sont plus intéressantes et donc les possibilités de retour sur investissement plus importantes...

Article aussi disponible en : English EN | français FR

La dernière publication de la Research Foundation du CFA Institute [1], Frontier Market Equity Investing : Finding the Winners of the Future (Investir dans les marchés « frontières » : trouver les gagnants du futur), défend l’idée qu’investir dans les marchés frontières ne présente pas plus de risque que d’investir dans la plupart des marchés considérés comme émergents. Selon cette étude, les valorisations y sont plus intéressantes et donc les possibilités de retour sur investissement plus importantes.

Cette dernière publication de la Research Foundation exhorte les investisseurs à ne pas sous-estimer le potentiel des marchés frontières. Depuis le début des années 1990, de nombreux pays frontières ont vu leur économie totalement restructurée et sont devenus, d’un point de vue économique, davantage émergents que stagnants. Les marchés frontières offrent aux investisseurs la possibilité d’identifier les valeurs à fort potentiel, jusqu’ici ignorées par la communauté traditionnelle des investisseurs. Les marchés frontières ne sont pas de simples marchés boursiers lointains : ils représentent plus d’1,2 milliard de personnes, une capitalisation boursière totale de 270 Mds $ et une liquidité quotidienne de 388 M $.

« Ce dernier ouvrage de la Research Foundation met en lumière les nombreuses opportunités d’investissement qui existent dans les pays frontières », explique Lawrence Speidell, CFA, auteur de cette publication et l’un des pionniers de l’investissement dans les marchés frontières. « Nous y avons inclus des analyses des places financières et des sociétés cotées, des études sur les rendements potentiels et sur les avantages de la diversification, ainsi que quelques fondamentaux économiques et politiques. J’espère que ceux qui investissent actuellement sur ces marchés y trouveront toute l’aide nécessaire et que ceux qui envisagent de le faire y trouveront un encouragement. Je cherche à démontrer que les investisseurs dans les pays frontières sont une force positive pour développer l’économie de marché, améliorer la répartition des capitaux et encourager l’entrepreneuriat. C’est du gagnant-gagnant, à la fois pour les investisseurs et pour les pays dans lesquels ils investissent. Les pays frontières représentent une opportunité à long terme, et non une « bonne affaire » à court terme. »

« Dans le futur, ces pays pourraient bien représenter la dernière frontière pour les marchés de capitaux », précise Bud Haslett, CFA, directeur général de la Research Foundation, et responsable de la Gestion des Risques & des Dérivés. « Les pays émergents d’aujourd’hui feront bientôt partie du monde développé, le chemin est tout tracé pour que les pays des marchés frontières accèdent au statut de pays émergents. »

Next Finance , Octobre 2011

Article aussi disponible en : English EN | français FR

Notes

[1] A propos de la Research Foundation du CFA Institute
La Research Foundation du CFA Institute est une organisation à but non lucratif, dont la mission est de fournir à la communauté internationale de l’investissement des recherches approfondies, indépendantes et de qualité sur l’investissement. Elles s’adressent à toute personne intéressée par la finance d’investissement et visent une application pratique. Les thèmes de recherche peuvent couvrir tous les champs de l’investissement. Un intérêt particulier est cependant porté aux sujets qui ont une importance pratique significative pour les professionnels de l’investissement, qui n’ont pas encore été traités en profondeur, ou qui n’ont pas encore été portés à la connaissance du public.

Partager
Envoyer par courriel Email
Viadeo Viadeo

Focus

Stratégie Révolution indicielle dans les Hedge funds

Une critique courante des modèles factoriels repose sur le fait qu’ils ne "répliquent que le bêta" - pas l’alpha pur que recherchent les allocataires. Cette critique est antérieure à l’appréciation des rotations factorielles. L’analyse d’Andrew Beer, dirigeant et co-fondateur de (...)

© Next Finance 2006 - 2024 - Tous droits réservés