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Les investisseurs osent prendre plus de risque

Selon la dernière enquête sur le risque d’ING Investment Management International (ING IM) [1], l’appétit pour le risque a augmenté pour plus de la moitié des investisseurs institutionnels (56%) au cours du trimestre écoulé. Seuls 11% des investisseurs ont déclaré que leur appétit pour le risque avait diminué au quatrième trimestre de 2013...

Selon la dernière enquête sur le risque d’ING Investment Management International (ING IM), l’appétit pour le risque a augmenté pour plus de la moitié des investisseurs institutionnels (56%) au cours du trimestre écoulé.

Les actions restent l’actif le plus attrayant sur la base du ratio risque/rendement

Seuls 11% des investisseurs ont déclaré que leur appétit pour le risque avait diminué au quatrième trimestre de 2013, ce qui représente un recul par rapport aux 18% des trois mois précédents. En outre, cette évolution se traduit par une modification du sentiment à l’égard des classes d’actifs, la préférence pour les actions s’étant encore renforcée chez les professionnels des investissements (73% les considèrent comme leur classe d’actifs favorite, contre 64% au troisième trimestre). Les valeurs immobilières arrivent en seconde position, avec un score de 45% (contre 34%).

Valentijn van Nieuwenhuijzen, responsable de la stratégie Multi-Assets d’ING Investment Management, commente ces résultats : « La hausse de l’appétit des investisseurs pour le risque est certainement prometteuse pour 2014. Le fait que plus de la moitié des personnes interrogées aient déclaré que leur appétit pour le risque a augmenté au cours des six derniers mois témoigne de l’attitude plus positive des investisseurs à l’égard de l’économie mondiale. »

En ce qui concerne les principales menaces pour les portefeuilles d’investissement, le démantèlement de l’assouplissement quantitatif et la hausse des taux préoccupent surtout, un sondé sur cinq (19%) évoquant ces facteurs comme des risques « très significatifs ». La crise de la zone euro continue aussi à inquiéter : 37% des investisseurs institutionnels la citent comme un risque. L’évolution est cependant favorable puisque ce facteur avait été mentionné par 54% des sondés le trimestre précédent.

Conviction accrue que « l’Abenomie » relancera l’économie japonaise

Les investisseurs institutionnels sont également plus confiants à l’égard du Japon, 60% des personnes interrogées étant d’avis que « l’Abenomie » parviendra à relancer la troisième économie mondiale (contre 37% au troisième trimestre). À peine 5% des sondés estiment que la politique du premier ministre Shinzo Abe sera soit inefficace, soit dommageable (contre 16% le trimestre précédent).

Valentijn van Nieuwenhuijzen conclut : « Nous assistons à la reprise mondiale la plus synchronisée depuis 2009. Plus remarquable que l’optimisme est le degré de consensus qui semble se dégager des acteurs du marché : eu égard à la perspective d’une croissance plus élevée et d’une diminution des risques, la plupart des investisseurs trouvent que les actions constituent la classe d’actifs la plus attrayante, l’Europe et le Japon étant leurs régions favorites en 2014. »

Next Finance , Janvier 2014

Notes

[1] Résultats d’une enquête menée pour ING IM par Citigate Dewe Rogerson auprès de 79 investisseurs institutionnels du monde entier en novembre 2013

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