Le cabinet de conseil bfinance publie aujourd’hui les conclusions de sa nouvelle étude consacrée aux commissions de gestion pratiquées dans l’univers des investissements institutionnels. Cette étude révèle que les meilleurs gérants, n’exigent pas des commissions de gestion plus élevées que leurs homologues moins performants.
Le cabinet de conseil bfinance publie aujourd’hui les conclusions de sa nouvelle étude consacrée aux commissions de gestion pratiquées dans l’univers des investissements institutionnels. Cette étude révèle que les meilleurs gérants, ceux en mesure de surperformer régulièrement leur indice de référence dans un cadre de risques maîtrisés, n’exigent pas des commissions de gestion plus élevées que leurs homologues moins performants. Au contraire, et ce de manière contreintuitive, ces meilleurs gérants adoptent un positionnement prix très légèrement inférieur à la moyenne.
Pour parvenir à cette conclusion, bfinance a analysé près de 3 200 grilles de cotation transmises par 650 sociétés de gestion dans le cadre d’une centaine d’appels d’offres en sélection de gérants institutionnels. En comparant les demandes initiales des sociétés de gestion et les frais effectivement payés par l’investisseur, l’étude, qui compte parmi les plus exhaustives à ce jour sur le sujet, démontre également la capacité des investisseurs institutionnels à négocier les commissions de gestion de manière à tirer le meilleur de leur investissement.
Principales conclusions :
Globalement, les commissions de gestion ressortent plutôt stables sur les trois dernières années. Une exception est à noter sur les stratégies à faible volatilité (low vol), qui ont vu leurs commissions de gestion se réduire à mesure que l’offre d’investissement sur cette classe d’actifs s’est développée.
Pour Emmanuel Léchère, responsable du Market Intelligence Group de bfinance : « La dynamique de fixation des commissions de gestion dépend d’une multitude de facteurs extérieurs au fonctionnement d’un marché concurrentiel qui octroierait une prime aux meilleurs gérants. En conséquence, il est essentiel de se concentrer sur la capacité de chaque gestionnaire à créer de la valeur, avant d’entrer en négociation sur les prix avec les meilleurs gérants au dernier stade de l’appel d’offres. »
Ian Shea, Responsable de la recherche Actions chez bfinance : « Contre toute intuition, le niveau de corrélation entre la qualité de gestion et le niveau des frais est faible. Les gestionnaires les plus performants comptent également parmi les plus compétitifs sur les frais et acceptent de travailler avec les investisseurs pour concevoir des formules de rémunération créatives basées sur la performance. En menant une bonne négociation, il est possible d’obtenir des économies substantielles »
Next Finance , Février 2015
Voir en ligne : Commissions de gestion pratiquées dans l’univers des investissements institutionnels
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