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Legg Mason publie les résultats d’une étude menée auprès d’investisseurs particuliers au niveau mondial

Les investisseurs Français ne sont toujours pas prêts à reprendre du risque, ni à investir en Europe, mais ils commencent à reconnaitre les bénéfices d’une allocation diversifiée en termes de classes d’actifs et de zones géographiques...

Legg Mason publie aujourd’hui les résultats d’une étude menée auprès d’investisseurs particuliers* au niveau mondial. Réalisée auprès d’un panel de 4 320 investisseurs, l’étude couvre 20 pays d’Asie, d’Europe (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Suède, Suisse, Royaume Uni), des Amériques et d’Océanie, sur la période de décembre 2013 à janvier 2014.

Les investisseurs français sont de moins en moins tolérants par rapport au risque, et se méfient de l’environnement économique

82% des investisseurs français interrogés considèrent avoir un profil prudent pour leurs investissements : un chiffre élevé par rapport à la moyenne mondiale (65%), et sensiblement plus élevé que le résultat de l’étude l’an dernier (75%). Ils sont également les moins optimistes en Europe pour leurs investissements dans les 12 prochains mois : 47% pensent que le manque de croissance du pays et 41% que la faiblesse de l’économie européenne nuiront à leurs investissements, tout comme le contexte de taux bas (34%). Au niveau mondial, la tendance est tout à fait différente puisque c’est l’inflation qui arrive en tête des inquiétudes pour presque la moitié des sondés, suivi de la crainte de prendre de mauvaises décisions d’investissement (37%).

Même si les investisseurs français se considèrent comme bien éduqués financièrement (80% comprennent ce qu’est un investissement alternatif contre 62% au niveau mondial), la moitié avoue ne pas bien comprendre toute la complexité des marchés financiers. Ils sont également seulement 60% à penser être en pleine capacité d’atteindre leur objectif financier (75% au niveau mondial), ce qui est aussi le taux le plus bas d’Europe. 64% des sondés français pensent pouvoir prendre leur retraite à l’âge qu’ils se sont fixé, un des plus faibles résultats en Europe, ex aequo avec l’Italie.

Le but premier des investisseurs français est de s’assurer une sécurité financière pour le futur

« Presque 60% des investisseurs français sondés déclarent rechercher principalement une source de revenus pour leur retraite, et le maintien de leur train de vie actuel dans le futur. Puis vient la protection de la santé », note Vincent Passa, Directeur commercial de Legg Mason France. Ce besoin de prévoyance pour eux même et leurs enfants s’explique par une vision assez pessimiste du futur : 78% d’entre eux pense que la vie sera plus difficile pour les générations futures (contre 46% au niveau mondial). On observe que cette opinion est partagée par la plupart des pays développés, dans des proportions moindres cependant – sauf pour l’Italie qui atteint les 80%. La crainte principale des investisseurs français concerne leurs revenus au moment de la retraite : seuls 68% pensent pense que leurs revenus seront suffisants. Parmi les investisseurs qui pensent manquer de revenus au moment de la retraite, 64% attribuent cela à une possible défaillance du système public. Il n’est pas étonnant de constater que ce chiffre est le même pour les investisseurs Italiens et supérieur de 10 points pour les Espagnols. Il est également intéressant de noter que la crainte principale des investisseurs anglais concernant leurs revenus au moment de la retraite, quant à eux, est l’environnement de taux bas, et pour les américains, un évènement catastrophique qui impacterait leur épargne.

Opportunités d’investissement pour 2014 : les français croient au potentiel des actions et pensent à investir davantage à l’étranger

L’allocation d’actifs des investisseurs français reste assez équilibrée entre les classes d’actifs traditionnelles (cash, actions et obligataire), avec un biais assez marqué sur l’investissement en immobilier, tout comme les allemands (respectivement 23 et 24% de leurs actifs). Cependant ils sont 40% à reconnaitre que la meilleure décision qu’ils aient pris ces deux dernières années pour leurs investissements, a été de les diversifier en dehors des actions/obligations. Les classes d’actifs identifiées comme offrant les meilleurs potentiels de rendement cette année sont : les actions (internationales ou locales) pour 71%, l’immobilier pour 68% d’entre eux, et en 3e position l’or ou les métaux précieux (41%). « Les actions arrivent donc en tête, avec une préférence marquée pour les actions internationales, et un quart des investisseurs français sondés a déjà prévu d’augmenter son exposition aux marchés actions cette année », observe Vincent Passa. Ce chiffre est encore plus important pour les autres pays d’Europe et s’élève à 37% en moyenne au niveau mondial.

L’attrait pour les marchés internationaux est également de plus en plus prégnant, pour les investisseurs au niveau mondial : 75% des répondants au sondage ont reconnu qu’ils s’intéressaient davantage aux opportunités d’investissement international aujourd’hui qu’il y a 5 ans. Cependant, si les investisseurs français sont 68% à déclarer investir à l’international, cela ne représente que 13% de leurs actifs, ce qui est peu en comparaison aux Italiens par exemple pour lesquels cette part atteint 31%. Si 43% des investisseurs français déclarent s’intéresser davantage aujourd’hui aux investissements à l’étranger qu’il y a 5 ans, c’est parce qu’ils espèrent une meilleure diversification du risque pour 55%, et un retour sur investissement plus important pour 46%. « Les deux pays qui ressortent favoris, toutes classes d’actifs confondues sont la Chine et les Etats Unis, tous deux cités par 46% des sondés français. On observe la même tendance au niveau mondial », précise Vincent Passa. En parallèle, parmi ceux qui n’investissent pas à l’étranger pour le moment, 26% se déclarent prêts à considérer ces opportunités dans le futur (ce qui est plus que la moyenne mondiale à 22%). Les principaux freins évoqués sont l’incertitude macroéconomique mondiale pour la moitié des répondants, le manque de transparence pour 35% et le risque pour 29%.

Conseillers financiers : un potentiel d’appréciation de la relation

Les investisseurs français sont encore relativement peu nombreux à utiliser les services de conseillers financiers ; 31% déclarent travailler avec un conseiller, contre 38% au niveau mondial. Les conseillers financiers sont surtout consultés pour leur connaissance des tendances de marché et parce qu’ils sont à même de suggérer des thèmes d’investissement différenciants. Les principaux bénéfices tirés par les investisseurs sont l’accès à ces nouvelles opportunités d’investissement (49%), d’éviter des erreurs qui peuvent s’avérer couteuses (38%), et de s’assurer une certaine tranquillité d’esprit (38%).

*Méthodologie de l’enquête

Cette enquête a été menée grâce à un questionnaire quantitatif en ligne, auquel 4 320 investisseurs répartis à travers 20 pays ont répondu.

Les participants devaient répondre aux critères de sélection suivants :

  • Etre décideur unique ou codécideur des décisions d’investissement du foyer
  • Avoir un minimum de 200 000 $ d’actifs à investir (comprenant les investissements immobiliers mais pas les résidences principale ou secondaires)
  • Avoir entre 40 et 75 ans

L’enquête terrain a été menée entre le 10 décembre 2013 et le 10 janvier 2014. Dans chaque marché, les échantillons incluent un nombre similaire de participants pour le groupe ayant entre 200K$ et 999K$ d’actifs à investir et le groupe ayant plus d’1 million de dollars ; ces données ont ensuite été pondérées pour être représentatives de la population. Les chiffres au niveau mondial sont établis à partir d’une moyenne pondérée des résultats spécifiques à chaque pays en fonction de l’incidence relative des investisseurs qualifiés dans chaque pays.

Cette enquête a été conduite par Northstar Research Partners, une entreprise indépendante de recherche en marketing mondial basée à New York, Toronto et Londres (www.northstarhub.com). Northstar mène des enquêtes dans de nombreux secteurs de l’industrie et est un leader reconnu dans la recherche marketing sur les services financiers.

Next Finance , Avril 2014

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