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La croissance exceptionnelle de l’Europe pousse les dividendes mondiaux à la hausse

2014 sera une année exceptionnelle pour les dividendes selon la dernière édition du Global Dividend Index (HGDI) d’Henderson Global Investors. Les paiements ont progressé dans l’ensemble de 11,7% au deuxième trimestre, par rapport au 2ème trimestre 2013, et ont atteint la somme record de $426,8 milliards, soit une hausse de $44,6 milliards.

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Cette augmentation est équivalente à une année entière de dividendes japonais. La progression des dividendes sous-jacents, qui excluent les dividendes extraordinaires, à +10,2%, est également encourageante. Le Henderson Global Dividend Index a augmenté pour atteindre 157,8 alors qu’il n’était qu’à 151,6 à la fin du mois de mars. Ceci signifie que les dividendes ont été 57,8% plus élevés au cours des 12 derniers mois qu’en 2009, année de référence.

  • Les dividendes mondiaux augmentent de 11,7% pour atteindre la somme record de $426,8 milliards
  • Les pays développés poussent la croissance des dividendes à la hausse
  • L’Europe et le Japon enregistrent la meilleure croissance, en hausse de quasiment 20%
  • Les dividendes des Etats-Unis progressent de 13,8% sur un an, chaque secteur enregistrant une croissance, à l’exception du secteur minier.
  • Les dividendes des pays émergents chutent de 14,6%
  • Un portefeuille de revenu diversifié au niveau mondial permet de réduire le risque de change
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Le deuxième trimestre est particulièrement important car il représente quasiment 2/5ème des paiements annuels. La forte progression enregistrée est donc particulièrement encourageante. Les pays développés ont poussé la performance à la hausse, Europe et Japon en-tête, après avoir été à la traîne au cours des dernières périodes.

L’Europe, dont les sociétés paient généralement la majeure partie des dividendes au cours du 2ème trimestre, domine la période, réalisant plus des 2/5ème des paiements mondiaux. Les sociétés européennes, France, Suisse et Espagne en tête, ont payé $153,4 milliards de dividendes, en hausse de 18,2%. L’Allemagne a réalisé de moins bons résultats, en hausse de seulement 3,9%. Le total de l’Europe a été porté par un taux de change favorable contre le dollar US.

Les $16,4 milliards de croissance, à taux de change constant, générés par la région sont de loin la meilleure performance réalisée par la zone depuis la création du HGDI il y a cinq ans.

Le Japon a également enregistré une croissance satisfaisante, en hausse de 18,5% pour atteindre $25,2 milliards. Les effets de change n’ont que légèrement affecté le résultat total du Japon, le yen se reprenant après les fortes pertes enregistrées par rapport à l’année dernière.

Les Etats-Unis ont continué d’afficher une vigueur générale (13,8%), quant au pays émergents, ils ont enregistré une baisse des paiements de 14,6% (en dollars). Les pays émergents affichent un retard par rapport aux pays développés bien que cette chute ait été exacerbée par les changements d’indice et la chute des taux de change.
Les dividendes ont, globalement, progressé de 18,4% au cours du premier semestre, soit la plus forte progression sur une période de six mois depuis 2011. Par contre, si en 2011 la moitié de la hausse été liée à l’affaiblissement du dollar, cette année la progression provient en majeure partie de l’augmentation des dividendes par les entreprises, la contribution des effets de change restant pour sa part négligeable.

Les devises mondiales continuent d’être volatiles. La recherche effectuée par Henderson montre toutefois qu’à court-terme les effets de change n’ont qu’un impact limité. Au cours des cinq dernières années, ils ne représentaient que 1,4% des $4,5 trillions de dividendes distribués. Au cours du dernier trimestre, l’effet de change fut d’à peine 1,5%, certaines devises s’appréciant et d’autres se dépréciant face au dollar.

Alex Crooke, Directeur de la gestion actions internationales à fort rendement chez Henderson Global Investors déclare, “Les dividendes mondiaux devraient connaitre cette année la croissance la plus rapide depuis 2011, mais, cette fois, la majeure partie de cette croissance proviendra de la hausse des paiements réalisés par les sociétés plutôt que des fluctuations de devises. En 2011, plus d’un tiers de la croissance provenait de la dépréciation du dollar. Les pays développés sont en tête et cette tendance devrait se maintenir. Il est particulièrement encourageant de voir que l’Europe et le Japon produisent de fortes augmentations pour leurs actionnaires, après avoir affiché récemment un retard considérable par rapport au reste du monde.

Notre étude explique la façon dont les fluctuations des taux de change impactent les rendements, il est donc important d’adopter une approche mondiale. Au fil du temps, ces investisseurs peuvent se permettre d’ignorer le risque de change, les devises s’appréciant et se dépréciant les unes face aux autres au cours du cycle économique. Les investisseurs qui décident d’investir à l’international mais qui en fin de compte ne concentrent leurs investissements que sur une seule région seront beaucoup plus exposés à ce risque. Il est essentiel, afin de pouvoir générer un bon rendement, de bien comprendre les sociétés, quel que soit l’endroit où elles exercent leurs activités.”

Next Finance , Août 2014

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Voir en ligne : Rapport Henderson Global Dividend Index - Aout 2014

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