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Fusions-acquisitions : 2015 démarre sur des chiffres record

Le premier trimestre 2015 affiche les volumes de fusions-acquisitions les plus importants depuis 2008, date des premières études réalisées par l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson réalisé en partenariat avec Cass Business School.

Le premier trimestre 2015 affiche les volumes de fusions-acquisitions [1] les plus importants depuis 2008, date des premières études réalisées par l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson réalisé en partenariat avec Cass Business School. Cette nouvelle vague de fusions-acquisitions ne fait que confirmer une tendance engagée depuis mi-2014. La performance financière des acquéreurs s’est également accentuée sur cette période, avec des transactions ayant surperformé le marché [2] de 2,5 points de pourcentage (pp).

L’Observatoire révèle par ailleurs une reprise du marché pour les transactions les plus importantes (de plus d’1 milliard de dollars US) au premier trimestre 2015, avec 41 transactions déjà conclues, soit un chiffre record pour la période. Qui plus est, deux méga-transactions d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars US ont déjà été menées à terme cette année.

  • La vague de fusions-acquisitions se poursuit : au 1er Trimestre 2015, on dénombre 41 transactions de plus d’1 milliard de dollars US et 2 transactions d’une valeur de plus de 10 milliards de dollars US.
  • Le secteur des produits pharmaceutiques est particulièrement concerné.
  • L’Asie-Pacifique continue de tirer le marché des fusions-acquisitions au niveau mondial.

Steve Allan, Directeur régional de l’activité M&A (EMEA) chez Towers Watson, déclare : « Un tel niveau d’activité M&A est plutôt inhabituel en début d’année. La majeure partie des plus grosses transactions déjà finalisées cette année concerne le secteur des produits pharmaceutiques. On note que la tendance est à la surperformance des acquéreurs et à une certaine homogénéité à travers tous les secteurs, les performances financières des acquéreurs étant généralement supérieures à celles de leurs homologues du secteur n’ayant procédé à aucune transaction, exception faite du secteur financier. »

D’un point de vue géographique, l’Asie-Pacifique conforte sa position de leader détenue depuis début 2014 en affichant encore une fois des performances exceptionnelles sur le trimestre (21,8 pp au-dessus de l’indice régional). Elle est suivie par l’Europe et l’Amérique du Nord qui ont surperformé leur indice de 2,4 pp et 1,4 pp respectivement. L’Observatoire souligne que la performance des acquéreurs nord-américains est à la hausse, fait notable puisque le trimestre précédent avait affiché une sous-performance, et celui d’avant une surperformance bien plus faible en comparaison.

Si l’on regarde l’analyse de la performance sur trois années consécutives, l’Asie-Pacifique reste en tête, avec 7,9 pp au-dessus de son indice régional, suivie des acquéreurs européens puis des acquéreurs nord-américains, avec 2,7 pp et 2 pp respectivement au-dessus de leur indice régional. Il ressort également de cette analyse que les forts volumes de fusions-acquisitions et le nombre élevé de plus grosses transactions coïncident avec une période où la finalisation des transactions prend plus de temps (de l’annonce au bouclage), ce qui laisse entrevoir une tendance potentielle pour le reste de l’année 2015.

Selon Steve Allan : « N’oublions pas que cette forte activité a lieu dans un contexte marqué au Royaume-Uni par l’incertitude politique : l’annonce du budget cette semaine et les élections prévues en mai pèsent sur ce marché, traditionnellement le deuxième plus grand marché au monde. Ceci dit, le premier trimestre 2016 subira des pressions et influences externes comparables puisque les États-Unis se prépareront eux-mêmes à une élection. Ce qui est clair, c’est que la situation actuelle peut changer à tout moment, et qu’il est donc impossible de prévoir si ce boom des fusions-acquisitions durera. Pour le moment, en tout cas, le niveau de confiance des marchés semble rester élevé. »

Méthodologie de l’Observatoire trimestriel des fusions-acquisitions Towers Watson

  • Toutes les analyses sont faites du point de vue de l’acquéreur.
  • La performance du cours de l’action est mesurée en pourcentage de variation au cours de la période allant de six mois avant la date d’annonce de la transaction à la clôture du trimestre.
  • Toutes les transactions à la suite desquelles l’acquéreur a obtenu moins de 50 % des actions de la cible ayant été exclues, les achats minoritaires n’ont pas été pris en compte. Toutes les transactions dont l’acquéreur détenait plus de 50 % des actions de la cible avant l’acquisition ayant été exclues, les acquisitions complémentaires n’ont pas non plus été prises en compte.
  • Les données de transaction proviennent de Thomson One Banker [3].

Next Finance , Mars 2015

Notes

[1] Transactions finalisées d’une valeur de plus de 100 millions de dollars US

[2] L’indice MSCI World est utilisé ici par défaut, sauf mention contraire.

[3] Thomson One Baker est un outil de recherche puissant qui permet aux banquiers d’affaires, chercheurs et gestionnaires de portefeuille d’accéder à une gamme complète de données financières et de documents de référence dans un environnement très fonctionnel.

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