Le rapport de Paris EUROPLACE recommande 5 axes d’actions, notamment le développement d’une titrisation des prêts de PME/ETI adaptée aux contraintes des charges en capital des investisseurs institutionnels…
Paris EUROPLACE a publié hier un rapport sur le financement en dette des PME/ETI en France, destiné à alimenter les travaux du « Comité Place Financière de Paris 2020 ». Ce rapport est produit par la Commission Financement des PME/ETI, animée par Olivier Casanova, Directeur financier de Tereos, au sein du Collège Entreprises de Paris EUROPLACE, présidé par Bruno Lafont, Président Directeur Général de Lafarge.
Olivier Casanova souligne que « le financement en dette est une préoccupation quotidienne des PME/ETI françaises. Actuellement, en France, le flux de financement est d’environ 100 milliards d’euros en dette pour 10 milliards d’euros en fonds propres. »
Avec la crise, les PME/ETI sont très sensibilisées au risque que représente une dépendance exclusive au financement bancaire, face à l’impact que les contraintes réglementaires de Bâle 3 vont avoir sur les crédits. C’est pourquoi elles cherchent une plus grande diversification de leurs sources de financement et un allongement des maturités. Dans le même temps, les investisseurs institutionnels, qui sont à la recherche de rendements, compte tenu d’un environnement général de taux bas, souhaitent diversifier leurs investissements et se tournent vers le financement direct de l’économie.
Dans ce contexte, la cartographie des modes de financement est en phase de recomposition en France. Le marché des placements privés, notamment, progresse rapidement avec 7 milliards d’euros levés en 2012 et 2013. En Europe il devrait représenter d’ici 3-4 ans près de 60 milliards d’euros, dont 25% pour la France, contre 14% en 2013. Le marché des émissions obligataires se développe également, ainsi que les financements participatifs (crowdfunding). L’objectif doit être de favoriser une diversité d’options de financement, pour répondre au mieux à la pluralité des besoins, des tailles et des natures de PME/ETI emprunteuses. Il s’agit d’un enjeu majeur pour la Place de Paris pour attirer les émetteurs PME/ETI, et les investisseurs européens et internationaux.
Concrètement, les besoins peuvent être caractérises de la manière suivante :
Les freins identifiés au développement de ces nouveaux canaux de financement concernent, pour les PME/ETI, les obligations d’information et de notation, et, pour les investisseurs institutionnels l’insuffisance des moyens en analyse crédit.
Accélérer les Développements de la Titrisation et des Placements Privés, Développer l’Analyse Crédit
Le rapport de Paris EUROPLACE recommande 5 axes d’actions :
Axe 1 - En priorité, consolider l’offre de prêts bancaires, pierre angulaire du financement des PME/ETI et notamment :
Axe 2 - Accélérer la mise en place des nouvelles sources de financements :
Axe 3 - Développer la demande des investisseurs institutionnels
Axe 4 - Favoriser les solutions de mutualisation
Axe 5 - Faciliter l’accès des PME/ETI aux investisseurs particuliers
Next Finance , Mars 2014
Cette 3ème édition met en lumière l’évolution de la connaissance et de l’appétence des épargnants français pour les produits d’épargne responsable et mesure en parallèle les convictions et l’appropriation du sujet par les conseillers (...)
![]() | Fil d'actualité |
![]() | Emplois & Stages |
![]() | Formations |