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Stratégie
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Depuis 2011, la conjoncture globale suit une trajectoire atone. Aucune des grandes régions, États-Unis, Chine ou Europe, n’a la capacité de caler sa croissance sur une trajectoire qui convergerait vers le plein emploi...
Cette situation est nouvelle. Dans le passé, il y avait toujours un pays qui réagissait rapidement et durablement après une récession pour retrouver une allure menant au plein emploi. Ce changement de régime avait un impact fort sur l’activité mondiale en permettant à celle-ci de se caler sur une trajectoire plus robuste. La récession était
vite oubliée.
Les États-Unis ont généralement tenu ce rôle de locomotive en raison de leur capacité à réagir très vite et à adapter leur système productif à une configuration nouvelle.
Au début des années 2000, c’est la Chine qui a eu ce rôle de catalyseur.
Aujourd’hui, la dynamique globale est celle d’une économie ou chaque grand pays gère les contraintes qui lui sont propres et où aucun d’entre eux n’est susceptible de provoquer une impulsion capable de modifier la trajectoire globale.
Aux États-Unis, la gestion des ajustements de dettes privée et publique sont au cœur de la demande modérée adressée aux entreprises.
En Chine, le rééquilibrage de la croissance vers son marché intérieur est une nécessité.
Quant à la zone euro, elle doit renouveler le cadre institutionnel de la monnaie unique et trouver une plus grande autonomie de croissance. C’est probablement elle qui souffre le plus de la langueur globale puisque sa demande interne n’est pas capable de s’ajuster rapidement. Ceci, en raison d’une dette privée qui reste forte dans de nombreux pays mais aussi parce que le cadre institutionnelle de la monnaie unique n’étant pas stabilisé engendre de l’incertitude.
La question majeure pour les conjoncturistes est donc de déterminer l’événement qui modifierait durablement les comportements. Quels seraient les facteurs qui permettraient de sortir de cette dynamique atone ?
Ils peuvent traduire l’épuisement des situations qui actuellement contraignent les comportements. Ils peuvent venir aussi d’un changement d’équilibre.
Philippe Waechter , Juin 2013
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