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Opinion
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A cause de la clause RUFO, issue de l’accord de 2005 sur la restructuration de la dette des Exchange Bondholders (qui empêche le pays d’accorder de meilleurs remboursements aux Holdouts sauf à accorder les mêmes conditions de remboursement aux Exchange Bondholders), les fonds versés par l’Argentine n’ont pas été versés aux créditeurs...
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Il n’y aura finalement pas eu d’accord de dernière minute. L’Argentine a de nouveau fait défaut. Le précédent datait de 2001.
La justice américaine le 16/06 (par l’entremise du Juge Thomas Griesa) avait en effet statué que l’Argentine ne pouvait pas payer les $539Mln d’intérêts sur sa dette restructurée (détenue par les Exchange Bondholders) sans indemniser à hauteur de $1,5Md les porteurs ayant refusé les précédentes restructurations (Bond holdouts), menés par NML Capital.
A cause de la clause RUFO (Right Upon Future Offers, similaire à une clause classique de traitement pari passu des créditeurs), issue de l’accord de 2005 sur la restructuration de la dette des Exchange Bondholders (qui empêche le pays d’accorder de meilleurs remboursements aux Holdouts sauf à accorder les mêmes conditions de remboursement aux Exchange Bondholders), les fonds versés par l’Argentine n’ont pas été versés aux créditeurs.
En acceptant de payer les $1,5Md demandés, le pays prenait en effet le risque d’activer la clause RUFO et ainsi devoir indemniser les détenteurs des obligations restructurées en 2005 et 2010 (qui avaient accepté 70% de haircut sur leur notionnel à l’époque), dont le stock approche les $56Mds (en intégrant la totalité des titres, pas seulement ceux sous loi US).
Face aux $29Mds de réserves de change affichées par le pays (au 31 mai), on comprend ainsi pourquoi l’Argentine a fait le choix du défaut qui n’arrête de toute façon pas le processus de négociation avec les créditeurs, bien au contraire.
Conséquences :
Cyril Regnat , Jean François Robin , Juan Carlos Rodado , Août 2014
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[1] NDLR : Le vendredi 01 août
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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