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Opinion
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Tout au long de 2014, les ajustements des prévisions des organismes internationaux (FMI, OCDE, BCE,…) et des économistes ont convergé vers notre scénario. Ainsi, les marchés reconnaissent désormais que la croissance est robuste et autonome aux États-Unis, qu’il n’y a pas eu l’accélération graduelle attendue en zone euro...
Tout au long de 2014, les ajustements des prévisions des organismes internationaux (FMI, OCDE, BCE,…) et des économistes ont convergé vers notre scénario. Ainsi, les marchés reconnaissent désormais que la croissance est robuste et autonome aux États-Unis, qu’il n’y a pas eu l’accélération graduelle attendue en zone euro et que la croissance ralentit en Chine sans qu’il y ait pour autant de rupture. Il devient également admis que cette hétérogénéité dans les croissances conduit à de l’hétérogénéité dans les politiques monétaires entre la perspective d’un resserrement pour les uns (FED, Banque d’Angleterre) et des décisions toujours plus accommodantes pour les autres (BCE, Banque du Japon).
Notre diagnostic économique sur la zone euro reste très prudent. En effet, la croissance est structurellement faible parce que les moteurs domestiques (consommation, construction, investissement) sont durablement en panne en raison d’un endettement toujours important dans le secteur privé. Toutefois, les éléments les plus récents nous conduisent à penser que les risques sur la croissance pour les prochains trimestres sont désormais équilibrés, et qu’ils pourraient même être plutôt à la hausse qu’à la baisse. Ces éléments sont à la fois « conjoncturels » et « conjecturels ».
Après une inflexion baissière à l’été, les enquêtes de conjoncture se sont stabilisées en octobre. Cette stabilisation reste très fragile et demande à être confirmée. Toutefois, ces prémisses de stabilisation conjoncturelle sont robustes dans la mesure où on les observe dans tous les secteurs d’activité à l’exception de la distribution (industrie, services et même la construction) et dans la grande majorité des pays. La hiérarchie reste en place avec l’Allemagne et l’Espagne toujours en tête, tandis que la France et l’Italie sont à la traîne.
Trois facteurs peuvent rendre ces prémisses de stabilisations crédibles : la baisse des prix du pétrole, l’amélioration des conditions financières et un environnement international plus favorable avec des décisions récentes de politiques monétaires encore plus accommodantes.
Au final, nous maintenons un scénario de croissance très prudent pour la zone euro : non seulement, notre prévision de croissance n’est que de + 0,9 % pour 2014 et seulement + 1,1 % pour 2015, mais nous estimons toujours que la croissance structurelle est durablement faible. Toutefois, après avoir observé une « capitulation » du Consensus, nous considérons que les risques pour les tous prochains mois sont désormais équilibrés, voire très légèrement… haussiers.
Christophe Morel , Décembre 2014
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