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Opinion
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Si la prudence est de mise concernant l’environnement de long terme, l’optimisme prévaut sur les perspectives de court terme. « Et tant que la conjoncture va », les investisseurs devraient privilégier le « verre à moitié plein au verre à moitié vide ». Évidemment, les actifs financiers seraient vulnérables à un ralentissement conjoncturel.
Si la prudence est de mise concernant l’environnement de long terme, l’optimisme prévaut sur les perspectives de court terme. « Et tant que la conjoncture va », les investisseurs devraient privilégier le « verre à moitié plein au verre à moitié vide ». Évidemment, les actifs financiers seraient vulnérables à un ralentissement conjoncturel.
Il faut distinguer l’analyse structurelle (long terme) du diagnostic conjoncturel (court terme).
Une analyse structurelle décrit un environnement de croissances durablement basses, d’endettements publics et privés dans les pays développés comme les pays émergents élevés, nécessitant une « répression financière » (à savoir un contrôle de la courbe des taux par les banques centrales) face à un risque long terme davantage déflationniste qu’inflationniste. Une telle description enjoint évidemment à ne pas être complaisant.
Plusieurs solides facteurs de croissance
Cependant, l’analyse conjoncturelle reste très favorable pour les deux prochaines années avec une assez grande confiance dans les perspectives de croissance dans les pays développés, et des statistiques d’inflation cyclique (inflation sous-jacente) qui devraient surprendre à la hausse. Pour l’essentiel, trois facteurs soutiennent la croissance :
Les pays émergents bénéficieront de la reprise dans les pays développés, mais n’en seront pas moteur justement parce qu’ils sont davantage en avance dans le cycle de production/investissement/endettement.
Face à ce scénario central, la balance des risques est plutôt positive à court terme et négative à moyen terme. A court terme, la confirmation d’une réforme fiscale aux Etats-Unis et la dynamique du commerce mondial pourraient nous conduire à réviser en hausse les prévisions de croissance.
A moyen terme, il existe deux principaux risques baissiers : d’abord, le risque de variation brutale des devises ou des actifs financiers, susceptible de provoquer un resserrement des conditions financières ; ensuite, la tendance haussière sur les inégalités et la précarité ses salariés alimentent durablement les aléas politiques et sociaux.
Une hétérogénéité monétaire
S’agissant de notre scénario monétaire, nous validons l’hétérogénéité monétaire :
Christophe Morel , Décembre 2017
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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