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88% des investisseurs institutionnels français s’attendent à des difficultés dans le financement de leur passif à long-terme au cours des trois prochaines années !

L’étude de Natixis Global Asset Management témoigne d’une forte volonté de changement dans les stratégies d’investissements.

Natixis Global Asset Management publie aujourd’hui les résultats d’une étude menée auprès d’investisseurs institutionnels au niveau mondial. Réalisée auprès d’un panel de plus de 500 investisseurs de premier plan, qui gèrent collectivement plus de USD 11,5 trillion d’actifs pour des fonds de pensions publics et privés, fonds souverains, compagnies d’assurance, fonds de dotation, fondations, fonds de fonds et consultants, l’étude témoigne d’une forte volonté de changement dans les stratégies d’investissements.

En France, 87% pensent que les approches traditionnelles ne sont plus d’actualité pour générer de la performance et gérer l’exposition au risque.

L’enquête a été réalisée de janvier à mars 2013 dans 19 pays de 4 continents : Amérique, Europe, Asie et Moyen Orient. En France, 40 investisseurs institutionnels y ont participé.

Premier résultat de l’étude : 88% des investisseurs institutionnels français et 68% des investisseurs institutionnels européens s’attendent à des difficultés dans le financement de leur passif à long-terme au cours des trois prochaines années. Plus de 90% s’accordent à dire que la faiblesse des rendements et la baisse des performances représentent les principaux risques de portefeuille. 88% s’inquiètent également de l’impact de la volatilité sur leurs portefeuilles et 61 % considèrent que l’inflation sera source de difficultés au cours des trois prochaines années. Ils sont 70% à penser qu’un citoyen français n’aura pas suffisamment d’actifs pour faire face à ses besoins financiers au moment de prendre sa retraite.

Cinq ans après que la crise financière ait bouleversé leurs convictions sur les marchés, 87% des investisseurs français et 70% des investisseurs européens admettent que les approches traditionnelles de construction de portefeuille ne permettent plus de générer des performances et de gérer l’exposition au risque.

Dans un environnement de plus en plus instable, la majorité des investisseurs considère que les classes d’actifs alternatives sont primordiales dans la gestion du risque de portefeuille (68%) et révisent leurs allocations en conséquence.

84% des investisseurs anticipent une meilleure performance pour ces classes d’actifs en 2013 qu’en 2012. 90% d’entre eux ont l’intention de renforcer leur exposition à la gestion alternative, ou à d’autres classes d’actifs peu corrélées aux principaux marchés financiers au cours de l’année suivante.

En 2013, 41% des investisseurs institutionnels en France prévoient de renforcer leurs allocations dans ces classes d’actifs, 31% ont l’intention d’augmenter leur détention de « hedge funds » et 26% souhaitent renforcer leur exposition aux investissements liés à l’infrastructure.

Les institutionnels européens adoptent aussi les investissements alternatifs, 64 % d’entre eux considèrent qu’il est essentiel de miser sur cette nouvelle stratégie d’investissement pour diversifier les risques.

Les investisseurs français considèrent que la classe d’actifs la plus performante en 2013 sera celle des actions internationales. Leur attrait pour les marchés émergents subsiste.

Ils revoient donc leur allocation et adoptent une attitude plus prudente sur les marchés taux et monétaires. 75% des investisseurs français souhaitent réduire leur exposition aux obligations domestiques et 70% d’entre eux vont privilégier celle des actions internationales. 65% prévoient d’augmenter leur exposition à la dette émergente.
60 % des investisseurs européens projettent d’investir en actions internationales et tout comme au Royaume-Uni, 50% espèrent augmenter leur exposition aux actions des pays émergents.

Les facteurs éthiques et sociaux jouent un rôle croissant dans les décisions d’investissement pour de nombreux investisseurs

85% des institutionnels estiment que les critères ESG joueront un rôle de plus en plus important dans les décisions d’investissement au cours des trois prochaines années et 58% prévoient de renforcer leur allocation vers les fonds ISR.

Les difficultés subsistent avec les méthodologies d’allocation d’actifs et de construction de portefeuille

Pour 75 % des investisseurs la définition d’une allocation stratégique est un challenge.
Quasiment tous les participants (93%) rencontrent des difficultés à générer des performances stables.

Cette étude met en exergue les attentes des institutionnels qui recherchent notamment des outils d’allocation d’actifs plus performants, afin d’optimiser la croissance à long-terme de leurs investissements, tout en minimisant les pertes dues à la volatilité. Ils sont également conscients que face à la situation de l’épargne retraite en France, ils doivent permettre aux ménages d’investir et d’épargner davantage.

Next Finance , Juin 2013

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