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Stratégie
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Selon les stratégistes de Société Générale Private Banking, l’envolée récente du prix du pétrole semble trop rapide pour être pleinement justifiée par des facteurs économiques fondamentaux et l’or subit une consolidation temporaire.
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Les révolutions politiques à l’oeuvre en Afrique du Nord ont propulsé le prix du baril au-delà de 100 dollars. Au-delà des tensions politiques dont l’évolution est imprévisible, la rigueur de l’hiver et l’accélération de la croissance aux Etats-Unis et en Chine notamment ont dopé la demande de produits pétroliers. La Chine a ainsi battu son record d’importations de pétrole avec 9,6 M de barils/jour en décembre, soit plus que toute la production actuelle de l’Arabie Saoudite (8,25 M de barils/jour le même mois). La hausse des importations des pays émergents est un phénomène structurel et le principal facteur de hausse de la demande de produits pétroliers.
Cependant, l’envolée récente du prix du pétrole nous semble trop rapide pour être pleinement justifiée par des facteurs économiques fondamentaux.
Plusieurs facteurs conjoncturels ou ponctuels se sont conjugués pour soutenir le prix de l’or noir :
L’ensemble de ces facteurs exerce naturellement une pression haussière sur le prix du pétrole dans des proportions délicates à estimer. La composante purement spéculative ajoute sans doute au moins 10 à 15 USD au prix du baril au-delà de la simple détermination des prix par l’équilibre offre-demande
Même si nous considérons qu’à horizon des prochaines années le prix du pétrole devrait poursuivre sa progression tendancielle, les risques sont désormais baissiers sur les prochains mois :
Le prix du pétrole devrait évoluer dans une fourchette comprise entre USD 85/b et USD100/b à horizon des douze prochains mois compte tenu du profil attendu de la croissance mondiale et des capacités de production non utilisées pouvant absorber un choc de demande.
Depuis début janvier, le prix de l’or a corrigé légèrement, revenant sous le seuil de USD 1320 l’once. Un moindre intérêt des investisseurs pour le métal jaune reflété par des flux d’investissement très modestes sur les ETF et d’un fort accroissement des positions vendeuses sur les marchés de futurs, à leur plus haut depuis 5 ans, ont participé à cette baisse des cours. Par ailleurs, le recul des primes de risque sur les dettes souveraines en zone euro a également pu jouer un rôle. Cependant, la forte demande d’or physique émanant d’Asie (Inde et Chine principalement) a amorti cette baisse.
A moyen terme, la demande d’or à titre d’investissement restera soutenue. La demande d’or comme actif financier continuera de bénéficier de taux d’intérêt faibles, de la recherche d’un substitut aux monnaies fiduciaires et des craintes inflationnistes. Le contexte géopolitique est redevenu clairement un facteur de soutien au métal jaune si la crise égyptienne devait durer voire s’étendre aux pays pétroliers de la péninsule arabique.
Nous considérons que le prix de l’or pourrait rester étal dans les prochains mois entre USD 1300 et 1400/once, les facteurs baissiers s’équilibrant avec les facteurs haussiers. A horizon de fin d’année, l’or conserve cependant un potentiel de progression jusqu’à USD 1500/once.
SG Private Banking , Février 2011
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