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Stratégie
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L’adversité au risque a marqué l’évolution des marchés financiers depuis le début de l’année 2016, avec une poursuite de la correction des marchés actions (-6,7% pour l’Eurostoxx Dnr en janvier) et la poursuite de la baisse des taux core, avec un taux à 10 ans de l’Etat allemand divisé par deux à 0,30% actuellement.
L’adversité au risque a marqué l’évolution des marchés financiers depuis le début de l’année 2016, avec une poursuite de la correction des marchés actions (-6,7% pour l’Eurostoxx Dnr en janvier) et la poursuite de la baisse des taux core, avec un taux à 10 ans de l’Etat allemand divisé par deux à 0,30% actuellement.
Des corrections d’une pareille ampleur et sur courte période en début d’année sont particulièrement rares :
Eurostoxx Dividendes nets réinvestis :
Notre sentiment est que les craintes qui alimentent ces mouvements, au-delà des considérations techniques de liquidité qui les accentuent parfois sur certains segments, sont exagérées :
Nous pensons que le temps jouera en faveur d’une meilleure prise en compte des effets positifs de l’Effet Pétrole pour nos économies.
Nous ne croyons pas à un atterrissage brutal de l’économie chinoise.
Alors que les craintes sont exagérées, la réalité de la reprise de l’activité en zone Euro n’est pas prise en compte : dans un contexte international agité, notre zone s’avère résiliente.
Nous demeurons sur un niveau de croissance supérieur aux anticipations de la fin de l’année 2014, même si des ajustements très modestes à la baisse par rapport aux prévisions de l’automne 2015 peuvent être observés.
La Commission Européenne prévoit 1,7% de croissance du PIB pour 2016 (prévision publiée le 4 février 2016), soit seulement 0,1% de moins que dans ses prévisions de novembre 2015. Sur cette base, les anticipations d’inflation qui ont plutôt régressé récemment, devraient pouvoir se redresser progressivement. La baisse du prix du pétrole arrivant proche de son terme, l’inflation réelle totale convergera vers l’inflation core.
Force est de constater que le Mix – Policy de la zone Euro constitué de politiques budgétaires concrètement globalement moins restrictives, d’une politique monétaire particulièrement accommodante et d’une parité de l’Euro plus avantageuse que par le passé favorise le modèle d’une croissance, certes modeste mais néanmoins résiliente et bien réelle. Celle-ci est davantage auto-entretenue, alimentée par la demande interne et contribue à nous immuniser partiellement de chocs exogènes éventuels. Dans sa conférence de presse du 21 janvier, Mario Draghi a par ailleurs confirmé la volonté de la BCE d’ajuster sa politique monétaire de manière pragmatique si besoin était, en fonction de l’actualisation de ses prévisions d’inflation et de croissance publiées en mars.
Nous sommes confiants dans la poursuite du lent rétablissement économique de la zone Euro. En conséquence pour les mandats assurantiels, la correction en cours sur les actifs risqués doit être considérée comme une source d’opportunités pour se positionner sans précipitation, de manière tactique, et contribuer à la performance de la poche de diversification, nécessaire comme prévu pour atteindre les objectifs comptables définis pour l’année 2016.
Car même si les taux finiront par remonter, en liaison avec le lent rétablissement des anticipations d’inflation, ils demeureront néanmoins à un bas niveau, rendant indispensable la contribution de la performance de la poche de diversification, dans le cadre des règles propres à chaque mandat, en complément du revenu généré par la poche obligataire de portage.
Osons donc être raisonnable et garder le cap !
Charles Bouffier , Février 2016
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