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Stratégie
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Les obligations vertes, sociales et durables apportent un soutien financier aux projets et activités ayant un impact positif sur l’environnement et/ou la société. Les volumes d’émission croissants de ces obligations résultent de la prise de conscience que la finance a un rôle à jouer pour répondre aux grands défis environnementaux...
Les obligations vertes, sociales et durables apportent un soutien financier aux projets et activités ayant un impact positif sur l’environnement et/ou la société. Les volumes d’émission croissants de ces obligations résultent de la prise de conscience que la finance a un rôle à jouer pour répondre aux grands défis environnementaux et sociétaux actuels. Émises par des entreprises comme par des gouvernements, ces dettes « utiles » connaissent un succès croissant.
En quoi les obligations vertes, sociales et durables se distinguent-elles ?
La Banque européenne d’investissement et la Banque mondiale ont émis les premières obligations vertes en réponse au rapport 2007 du GIEC établissant le lien entre les activités humaines et le réchauffement de la planète. L’objectif était de relever ce défi majeur par le biais de l’investissement, notamment via le marché obligataire.
Le principe des obligations vertes est de fournir une source de financement pour des projets ou des activités ayant un impact positif sur l’environnement. Les principaux domaines d’intérêt sont des secteurs tels que les énergies renouvelables, les transports peu polluants, la construction de bâtiments écologiques, la gestion de l’eau et la lutte contre la pollution.
Les obligations sociales ont un objectif différent : soutenir des projets et des activités qui traitent d’un problème social, notamment la lutte contre la pauvreté et les inégalités, ou encore les efforts en faveur de l’égalité, de la diversité et de l’inclusion sociale.
Enfin, les obligations durables sont des dettes levées en vue de financer des projets ayant des objectifs à la fois environnementaux et sociaux, ces deux objectifs étant souvent liés.
Un marché en forte croissance
Arrivées relativement récemment sur le marché, ces obligations vertes, sociales et durables se sont rapidement fait une place. En 2021, près de 650 milliards de dollars d’obligations de ce type ont été émises, soit deux fois le montant émis en 2019 [1]. Cette tendance s’est poursuivie en 2022. D’après Moody’s, ce marché pourrait atteindre 1 350 milliards de dollars d’ici à fin 2022 [2].
Si les obligations vertes dominent, représentant près de 60 % des émissions en 2021 [3], les obligations sociales et durables progressent, une tendance probablement liée aux enjeux sociaux qui ont été - et sont toujours - au cœur de la crise sanitaire du Covid.
L’Europe est le leader mondial des obligations vertes, sociales et durables
Le marché mondial est dominé par l’Europe qui, en 2021, a émis 56 % des obligations vertes, 71 % des obligations sociales et 60 % des obligations durables [4].
Ce marché est soutenu par les intérêts des investisseurs (institutionnels principalement), par les avancées réglementaires (notamment le règlement SFDR - Sustainable Finance Disclosure Regulation), ainsi que par l’engagement de la Commission européenne.
La croissance de l’offre et de la demande de ces obligations au sein de la communauté des investisseurs ne s’explique pas uniquement par leur nature. Ces obligations permettent aux émetteurs de financer des projets et/ou des activités visant à répondre aux grands enjeux environnementaux et sociaux d’aujourd’hui et de demain.
Une solution d’investissement centrée sur ce thème
Pour répondre à cette demande croissante des investisseurs, BNP Paribas Asset Management a élargi sa gamme de fonds obligataires indiciels cotés (ETF) avec un ETF répliquant l’indice JP Morgan ESG Green, Social & Sustainability IG EUR Bond. Cet indice offre une exposition à de nombreuses obligations souveraines, quasi-souveraines, d’entreprises et supranationales. Il combine des obligations vertes, des obligations sociales et des obligations durables.
Marie-Sophie Pastant , Janvier 2023
Voir en ligne : L’investissement dans les obligations vertes, sociales et durables
Rien ne garantit que certains filtres seront valables à tout moment, notamment en ce qui concerne le maintien de l’empreinte carbone entre deux rééquilibrages. De plus amples informations sur l’indice, sa composition, son calcul, sa méthodologie et les règles de suivi et de rééquilibrage périodiques sont disponibles sur le site www.jpmorgan.com
Les investissements réalisés dans les fonds sont soumis aux fluctuations du marché et aux risques inhérents aux investissements en valeurs mobilières. La valeur des investissements et les revenus qu’ils génèrent peuvent évoluer à la hausse comme à la baisse, et il est possible que les investisseurs ne récupèrent pas l’intégralité du montant investi. Les fonds décrits présentent un risque de perte en capital. Pour les fonds qui investissent dans des monnaies étrangères, la conversion des devises peut influer sur la valeur des investissements, celle-ci étant sensible aux fluctuations de change. Pour une définition et une description plus détaillées des risques, veuillez vous référer au prospectus et au Document d’Information Clé pour l’Investisseur (DICI) des fonds. Avant de souscrire, nous vous conseillons de lire la dernière version du prospectus et du DICI.
[1] Source : Moody’s et Environmental Finance
[2] Source : Moody’s, ESG, Sustainable bonds to hit record $1.35 trillion in 2022
[3] Source : Moody’s, ESG, Sustainable bonds to hit record $1.35 trillion in 2022
[4] Source : Moody’s, ESG, Sustainable bonds to hit record $1.35 trillion in 2022
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