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Opinion
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Dans le domaine boursier, la performance des indices actions fait souvent valeur de référence, servant aussi bien à prendre le pouls d’une zone géographique ou d’une typologie d’actions qu’à comparer, sans cesse, l’alpha des gérants. Si ces indices sont naturellement de bons indicateurs de la performance des marchés financiers....
Dans le domaine boursier, la performance des indices actions fait souvent valeur de référence, servant aussi bien à prendre le pouls d’une zone géographique ou d’une typologie d’actions qu’à comparer, sans cesse, l’alpha des gérants. Si ces indices sont naturellement de bons indicateurs de la performance des marchés financiers, leur composition peut, au fil du temps, fortement évoluer (de part notamment l’évolution de la performance de leurs sous-jacents) tant et si bien qu’ils peuvent présenter, in fine, des biais importants. C’est notamment le cas aux États-Unis où les Magnificent 7 (Alphabet, Amazon, Apple, Meta Platforms, Microsoft, NVIDIA, and Tesla) ont pris une place considérable dans la composition des indices américains, en culminant à plus de 35% du poids du S&P 500, réduisant ainsi la performance de l’indice phare américain au parcours boursier d’un nombre réduit d’actions typées « croissance ».
Ce phénomène explique, en partie, la difficulté pour la gestion active à battre les marchés américains, les gérants ne pouvant généralement pas se permettre une telle concentration dans leurs fonds. Nous avions déjà, lors du premier semestre, souligné ce point en comparant les indices « S&P 493 » ou S&P Equal Weighted, à la performance proche de zéro à l’époque, aux sommets atteints par ce panier d’actions, NVIDIA en tête. Bien entendu, l’inverse est également vrai et la rotation sectorielle à l’œuvre depuis quelques semaines, particulièrement violente, en est le parfait exemple. Ainsi, alors que depuis leur pic du 10 juillet dernier les Magnificent 7 ont abandonné environ -12%, le Russell 2000 est lui en hausse de +10% sur la même période.
Plusieurs explications sont avancées pour tenter de justifier ce retournement :
Thomas Giudici , Juillet 2024
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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