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Stratégie
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2020 a été une année en tout point inhabituelle pour les marchés financiers. Si le choc provoqué par la pandémie de Covid-19 a d’abord entraîné un « sell-off » massif, ce dernier a été suivi d’un rebond de l’appétit pour le risque qui a duré jusqu’à la fin de l’année. Trois grands enseignements peuvent être tirés du comportement tenu par les marchés l’année passée.
2020 a été une année en tout point inhabituelle pour les marchés financiers. Si le choc provoqué par la pandémie de Covid-19 a d’abord entraîné un « sell-off » massif, ce dernier a été suivi d’un rebond de l’appétit pour le risque qui a duré jusqu’à la fin de l’année. Trois grands enseignements peuvent être tirés du comportement tenu par les marchés l’année passée. Au premier chef, c’est la nature même du choc pandémique et la révolution monétaire et budgétaire qu’il a enclenchée qui ont été au fondement de la performance des actifs risqués et de nos perspectives globales sur les actifs.
Le choc pandémique a d’abord fait plonger les marchés début mars. Alors que la crise n’en était qu’à ses commencements, nous pronostiquions déjà que les pertes économiques cumulées qu’elle générerait – l’aspect auquel les marchés financiers attachent le plus d’importance – seraient probablement très inférieures à celles entraînées par la crise financière mondiale de 2008. Les répercussions de la Covid-19 nous ont paru s’apparenter davantage à celles d’une catastrophe naturelle de grande ampleur, à laquelle succède un redémarrage économique rapide – à condition, toutefois, que les autorités apportent le soutien nécessaire pour tenir jusqu’à la reprise effective. Cela a été le cas : la riposte budgétaire et monétaire qui a été enclenchée s’est avérée exceptionnelle ; il nous a ainsi paru opportun d’augmenter notre allocation stratégique aux actions. Sur le plan tactique, nous avons revu les obligations à la hausse et accru notre préférence pour les actifs de qualité ; nous avons également maintenu une position modérément pro-risque pour le restant de l’année 2020. La révolution macroéconomique qui a été initiée se poursuit, et elle joue un rôle essentiel au sein de nos Perspectives globales pour 2021. Le maintien du soutien budgétaire et monétaire en 2021 permettra d’éviter des dommages économiques durables, alors que le déploiement des vaccins contre la Covid-19 devrait bientôt nous faire entrer dans une économie post-pandémique (cf. le graphique ci-dessus).
En conclusion, nos opinions macro sur les risques – que sous-tendent la nature même du choc pandémique et la révolution budgétaire et monétaire qui s’est ensuivie – ont été essentielles pour faire face aux turbulences qui ont agité les marchés l’année dernière. Un point qu’il faut absolument retenir, c’est la rapidité avec laquelle les politiques macroéconomiques peuvent évoluer et l’incidence durable que cela peut avoir sur la dynamique du marché. La révolution qui a été initiée en 2020 demeure un élément central de notre vision des investissements pour cette nouvelle année : si vous souhaitez en savoir plus, veuillez consulter nos Perspectives globales pour 2021.
Elga Bartsch , Jean Boivin , Scott Thiel , Vivek Paul , Janvier 2021
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