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Stratégie
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Nous n’avons de cesse d’affirmer que « la thématique verte » est une véritable idée d’investissement qui fait du sens malgré la volatilité des marchés. La situation écologique mondiale étant dans un état catastrophique, les gouvernements (au-delà de l’accord de Paris) s’accordent pour bannir de plus en plus de « produits toxiques », parmi ceux-là : Le plastique.
Nous n’avons de cesse d’affirmer que « la thématique verte » est une véritable idée d’investissement qui fait du sens malgré la volatilité des marchés. La situation écologique mondiale étant dans un état catastrophique, les gouvernements (au-delà de l’accord de Paris) s’accordent pour bannir de plus en plus de « produits toxiques », parmi ceux-là : Le plastique. Comment s’en détourner et surtout dans quelles entreprises investir pour profiter de l’état d’urgence. L’analyse de John Plassard, Spécialiste en investissement chez Mirabaud...
a. Les faits
En décembre 2018, le Conseil et le Parlement européen avaient annoncé être parvenus à un accord au sujet
du projet de directive sur la réduction de l’impact de certains produits plastique sur l’environnement. Le texte
visait à réduire la pollution liée aux déchets issus des produits plastiques à usage unique les plus présent sur
les plages et dans les mers européennes. Il prévoyait notamment d’interdire certains d’entre eux pour lesquels
il existait des alternatives. Les autres sont soumis à diverses mesures de prévention et de gestion des
déchets.
La mesure phare du projet était sans conteste l’interdiction de certains produits en plastique : bâtonnets des
cotons-tiges, couverts jetables, pailles, touillettes, et bâtons pour fixer les ballons gonflables ainsi que leur
dispositif de fixation.
À la demande du Parlement, la liste avait été étendue aux produits contenant des plastiques oxo-dégradables (notamment les sacs et les emballages) et aux emballages en polystyrène expansé (gobelets et emballages de fast-food). Les États membres qui le souhaitaient pouvaient aussi interdire les gobelets et contenants alimentaires en plastique. Dans le même esprit, le texte proposait d’interdire en 2024 la vente des bouteilles et des récipients pour boissons en plastique dont le bouchon ou le couvercle en plastique peut être détaché du récipient.
Par ailleurs, les bouteilles doivent désormais être fabriquées à partir d’au moins 25 % de plastiques recyclés d’ici à 2025 (pour les bouteilles en PET), et 30 % d’ici à 2030 (pour toutes les bouteilles).
b. Pourquoi le plastique est-il mauvais ?
Selon la définition, les matières plastiques sont des matériaux organiques de synthèse fondés sur l’emploi des
macromolécules. La matière première généralement utilisée est le pétrole duquel sont extraites des molécules
d’hydrocarbure. Elles sont ensuite unies entre elles pour former des molécules de masse plus importante : les
polymères. 4% du pétrole est utilisé pour fabriquer des matières plastiques.
En plus de la résine (produit polymère : naturel, artificiel ou synthétique, qui est une matière de base pour
fabriquer des matières plastiques), les additifs et adjuvants sont là pour améliorer les propriétés chimiques et
physiques du matériau, notamment la résistance aux chocs, la couleur, la plasticité, la résistance au
vieillissement, etc.
Les matières plastiques représentent 10% de la masse totale des ordures ménagères, et, n’étant pas dégradables, elles forment un véritable danger pour l’environnement. Elles vont donc être cause de pollution durable. On estime qu’entre 60 et 85% des déchets ramassés sur le littoral sont des plastiques.
La production mondiale de déchets plastiques pourrait augmenter de 41% d’ici 2030, et doubler la quantité présente dans les océans pour atteindre 300 millions de tonnes, met en garde l’association de protection des animaux WWF.
c. Comment investir dans la thématique ?
Repenser la place du plastique dans nos économies est urgent et offre aux investisseurs de nouvelles opportunités, notamment dans les domaines suivants :
d. Synthèse
Investir pour la performance mais aussi en étant responsable est une thématique beaucoup plus porteuse qu’il
n’y paraît. La fin du plastique, même si elle prendra (malheureusement) du temps, laisse cependant des opportunités au niveau du recyclage.
John Plassard , Septembre 2021
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