https://www.next-finance.net/fr | |
Interview
|
Pierre Richert, Directeur Financier chez Agrica, groupe de protection sociale complémentaire dédié au monde agricole, n’investit toujours pas dans les fonds quants. Il estime nécessaire de renforcer la transparence, l’attribution de performance mais aussi et surtout la réglementation pour ce type de fonds…
Article aussi disponible en : English | français
Next-Finance : Vous n’êtes pas investi sur des fonds quants, pour quelles raisons ? Comptez-vous en faire ?
Pierre Richert : Non, nous ne détenons pas de tels fonds dans nos portefeuilles car notre gestion est assez traditionnelle. D’ailleurs, nous ne pensons pas en faire car cela ne fait pas partie de nos axes privilégiés.
Y voyez-vous quand même des bénéfices ? Quelles sont vos contraintes ?
Les avantages sont sans doute à chercher du côté de la structuration de l’allocation tactique. Quant aux contraintes, il est clair que l’utilisation de tels fonds marquerait une évolution dans l’allocation tactique telle qu’on la pratique actuellement, notamment en termes de reporting par exemple.
Quelles stratégies quants pourraient néanmoins susciter votre intérêt ?
Toutes les stratégies quants ayant pour objectif de délivrer un rendement absolu, quelle que soit l’évolution des marches, sont intéressantes pour un investisseur.
A votre avis, quelles sont les évolutions à apporter à ce style de gestion ?
A mon sens, il est important de renforcer la transparence, l’attribution de performance mais aussi et surtout la réglementation pour ce type de fonds d’investissement.
Le marché des fonds quantatifs français semble désormais assez désert.Pierre Richert, Directeur Financier, Agrica
Avez-vous des préférences pour les fonds avec un très long track record ? Si oui, quid des plus jeunes sociétés de gestion ?
Il est clair que les gérants doivent avoir un track record minimum de manière à avoir démontrer leur capacité à faire face à différents cycles de marché.
Quel regard portez-vous sur la gestion quantitative française ?
Dans le passé, quelques grands comme la Barep (filiale de la Société Générale) ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Néanmoins, après une période de passage à vide, le marché des fonds quants français semble désormais assez désert.
Paul Monthe , RF , Avril 2016
Article aussi disponible en : English | français
Chloé Pruvot et Valentine Stichelbaut, respectivement Directrice des Investissements et experte ISR au sein du Groupe APICIL nous indiquent viser une allocation d’actifs 100% ESG.
Fil d'actualité | |
Emplois & Stages | |
Formations |