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Réglementation
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Lancé en mars 2014, l’Observatoire de la banque privée, réalisée cette année par l’Institut Opinion Way pour Swiss Life Banque Privée, a rendu ses enseignements 2018 : une image globalement positive pour l’activité, une relation phygitale plébiscitée et un a priori plutôt positif concernant la nouvelle réglementation européenne MiFID II.
« MiFID II a de nombreuses conséquences pour tous les acteurs du secteur sur l’offre, les prix, les relations clientèle. Avec le temps, des équilibres vont se recréer pour normaliser les effets sur l’activité. En attendant, notre rôle de conseil est d’expliquer à nos clients que MiFID II incarne son intérêt », indique Tanguy Polet, Président du Directoire de Swiss Life Banque Privée.
1- Le niveau de service attendu se maintient dans les banques privées
Sur les 5 années observées, certaines tendances se maintiennent :
>Des besoins de personnalisation et de réassurance bien adressés par les banques privées
Personnalisation du service (48% en 2017 vs 57% en 2018) et solidité de l’établissement (14% à 24%, + 10 pts en un an) sont les deux critères qui connaissent la plus forte progression et les plus observés par les clients dans leur choix de banque privée.
>Des clients en quête d’une expérience omnicanale dans laquelle le conseiller a un rôle clé à jouer
Les clients de banque privée privilégient une expérience multicanale. Si les canaux traditionnels de communication restent valables, même si le rendez-vous physique avec son conseiller chute de 9 points en un an (77% en 2017 vs 68% en 2018), la digitalisation de la relation clientèle est également une réalité. In fine, le mail reste le principal canal de communication entre le client et le conseiller.
Ainsi, les clients sont en fortes attentes de services bancaires liés aux nouvelles technologies. Dans un but d’acquérir plus de praticité et d’autonomie, ils attendent de leur banque privée une offre qui leur donne la possibilité de procéder à leurs opérations de gestion en ligne (61%), de pouvoir contacter leur conseiller en ligne (52%) et d’avoir accès à leurs données en ligne (53%).
>En dépit de ces constats positifs, 21% des clients de banque privée envisagent de changer d’établissement dans les 12 mois à venir. Une tendance qui est restée stable ces 5 dernières années. La raison avancée par les clients de banque privées est - à 42% - le manque de proactivité de la part de leur établissement.
2- Une mise en œuvre de MiFID II qui renforce le lien et le rôle du conseiller
Un client sur deux de banque privée indique connaître la directive MiFID II, sans pour autant savoir précisément ce qu’elle implique pour eux (18% pensent le savoir). Leur information sur le sujet provient des médias pour 77% d’entre eux, et seulement 27% via la banque.
Cette réglementation est globalement bien perçue :
Une réglementation qui contribue à améliorer, la perception de la relation client/conseiller, notamment sur les aspects d’accompagnement, la pertinence des propositions de placement soumises et la pédagogie du conseiller.
A noter que pour 1 personne interrogée sur 2, cette recommandation « arrive trop tard » et reste « difficile à mettre en œuvre ».
Enfin, depuis la mise en place de cette directive, 29% des clients de banque privée ont observé une évolution à la hausse de la tarification des services délivrés et 18% observent un rétrécissement de l’offre de placement qui leur était proposé.
Pour Swiss Life Banque Privée, cette nouvelle vague de l’Observatoire est le signe que :
Next Finance , Mai 2018
Voir en ligne : Résultats du 5ème Observatoire de la banque privée
L’abolition de la publication du LIBOR était prévue pour 2020, mais la réforme a été repoussée à fin 2021 face au manque de préparation du système financier international.
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