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Juridique et Fiscalité
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Le projet de loi PACTE proposé par le gouvernement ambitionne de moderniser l’investissement des particuliers et de le flécher vers le financement des entreprises notamment en libérant l’épargne des Français, logée dans différentes enveloppes d’investissement aujourd’hui bloquées.
Le Sénat a voté en faveur de la libération du placement préféré des Français pour financer l’économie réelle et redonner du choix aux épargnants.
Le projet de loi PACTE proposé par le gouvernement ambitionne de moderniser l’investissement des particuliers et de le flécher vers le financement des entreprises notamment en libérant l’épargne des Français, logée dans différentes enveloppes d’investissement aujourd’hui bloquées.
Pour enrichir ce projet de loi, plusieurs amendements avaient été déposés en septembre 2018 lors de l’examen à l’Assemblée Nationale par 28 élus de la majorité LREM et LR. Une première étape avait été franchie avec l’adoption d’un amendement concernant la transparence des frais sur les contrats d’assurance-vie. Hier avait lieu la deuxième étape avec l’examen par les sénateurs d’un amendement déposé par 56 sénateurs permettant la transférabilité de ces contrats. Ces derniers ont suivi l’avis favorable de Jean-François Husson, rapporteur de la commission spéciale au Sénat sur le projet de loi PACTE et ont voté en faveur de cet amendement [1] pour lesquels 74% des Français se disent favorables [2].
Aujourd’hui 80% des 1.700 milliards d’euros investis en assurance-vie sont placés sur des fonds euros, donc non investis dans des unités de compte qui participent au financement des entreprises. L’adoption par les sénateurs de cet amendement, qui permettra de diminuer la part du fonds euro au profit des unités de compte, est donc parfaitement alignée avec le souhait du gouvernement de flécher l’épargne des Français vers l’économie productive de long terme.
De plus, cette décision favorisant la concurrence entre les différents acteurs permettra de dynamiser le marché et de créer plus de valeur et de services pour les épargnants, notamment via le développement des nouvelles solutions proposées par les Fintech.
Pourtant, le gouvernement s’est montré hier défavorable à cette transférabilité en mettant en avant trois potentielles conséquences : instabilité des assureurs et de l’économie française, réduction de la capacité des assureurs à flécher l’épargne vers l’économie productive, et perversion de la contrepartie demandée en échange des avantages fiscaux de l’assurance-vie. Ces arguments sont difficilement défendables :
Guillaume Piard , Février 2019
Cette pétition est disponible sur change.org : https://www.change.org/p/pour-la-tr...
[1] Source : Article 21, Amendement N°384 rect. bis http://www.senat.fr/enseance/2018-2...
Vidéo de la séance publique - Article 21 - 17:58:20
http://videos.senat.fr/video.101691...
[2] Source : Sondage YouGov pour Nalo - Septembre 2018
Si la loi pose le principe de la liberté des conventions matrimoniales, elle précise néanmoins un cadre permissif que l’on va retrouver dans les différents régimes matrimoniaux.
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