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Réglementation
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Grande dépendance envers les fournisseurs de données tiers, exigences sophistiquées en matière de modélisation des risques et difficulté à obtenir des informations suffisamment détaillées sur les fonds : d’après une nouvelle enquête de BNP Paribas Securities Services et InteDelta, tels sont les principaux défis auxquels doivent répondre les assureurs européens pour respecter la directive Solvency II.
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Menée auprès des compagnies d’assurance européennes, cette étude a mesuré leurs avancées par rapport aux exigences de la directive Solvency II tout en identifiant les difficultés potentielles qu’ils rencontrent encore dans le processus de mise en conformité.
Elle révèle notamment que les acteurs du secteur ont progressé dans la préparation des exigences quantitatives de la directive (Pilier I) et qu’ils ont commencé à travailler sur la gouvernance des risques (Pilier II) ; en revanche, de nombreux efforts restent à faire pour transposer et ancrer ces exigences dans leur activité.
A l’issue de la 3ème conférence annuelle sur Solvabilité 2 qui s’est tenue à Paris le 29 novembre 2011, les fédérations européennes présentes (ABI, ANIA, GDV, UNESPA, VVO, PIU et FFSA) ont réaffirmé que les assureurs européens étaient prêts pour la mise en œuvre de la (...)
57 % des sondés avouent une grande dépendance envers des tiers pour les exigences relatives à la modélisation des risques et à d’autres données critiques. En outre, des difficultés pour garantir une granularité des données suffisante dans le cadre de certains fonds et produits ont été identifiées.
De plus, 60 % des assureurs sondés ne répondent pas encore aux exigences de la directive en matière de reporting auprès du public et des autorités réglementaires (Pilier III) et considèrent que celles-ci vont encore évoluer. La plupart des sociétés estiment que les exigences du Pilier III sont simples, mais beaucoup reconnaissent que le volume des informations à fournir dans les délais (essentiellement issues des données et des analyses des Piliers I et II) constitue une difficulté majeure.
Les principaux défis identifiés par l’enquête incluent les éléments suivants :
La gouvernance des risques doit s’appliquer aux données et aux analyses fournies par les tiers
Les gérants de fonds jouent un rôle central dans la fourniture de données
La nécessité de monter une équipe dédiée au risque totalement opérationnelle
Maxime Gibault, responsable des clients assureurs chez BNP Paribas Securities Services, a commenté : « Les compagnies d’assurance ont fait de grands progrès pour répondre aux exigences quantitatives de Solvency II, mais elles doivent s’attaquer rapidement aux volets gestion des risques et reporting. »
« L’étude montre que les assureurs doivent impérativement mettre en place de nouveaux processus de traçabilité des données, renforcer la gouvernance de ces données et établir de nouveaux critères pour le reporting des mandats d’investissement. Toutefois, chacun de ces éléments pose visiblement des difficultés aux assureurs confiant leurs actifs à des gérants tiers ou à des fonds communs de placement qui nécessitent un processus de transparisation. »
« Il est clair que les assureurs doivent remobiliser leurs gérants d’actifs sur Solvency II s’ils veulent être conformes d’ici le 1er janvier 2014. »
Next Finance , Janvier 2012
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L’abolition de la publication du LIBOR était prévue pour 2020, mais la réforme a été repoussée à fin 2021 face au manque de préparation du système financier international.
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