Faible croissance, inflation élevée et risque accru sur le financement extérieur !
Points clés
- La République turque a subi le 15 juillet
son cinqième coup d’état en 93 ans
d’existence. Le gouvernement élu a
rapidement repris le contrôle et imposé
un état d’urgence de trois mois.
- Les risques sur la stabilité politique et
financière ont augmenté, avec des
ventes importantes d’actifs turcs.
- Le financement extérieur est le premier
risque auquel le pays doit faire face,
avec 170 Mds $ de dette arrivant à
échéance dans les douze prochains
mois.
- L’incapacité à refinancer cette dette
poserait un problème de financement
de la balance des paiements.
- Une résurgence de la crise des réfugiés
est possible en cas de remise en cause
de l’accord UE / Turquie sur la base de
violations des droits de l’homme.
- Nous revoyons notre prévision de
croissance pour 2016 à la baisse à
2,6% (contre 3,1%) et d’inflation à la
hausse à 10% (contre 8,1%).
- Nous pensons qu’une révision de la
notation à « spéculatif » est probable
d’ici la fin de l’année, sous le poids
d’une prime de risque pays qui
détériorerait les conditions de
financement extérieur.
- Moody’s et Fitch ont déjà annoncé une
revue de la notation souveraine turque
pour les 5 et 19 août.
