La Salle dévoile les facteurs clés de croissance sur le marché mondial de l’immobilier en 2014

Les transformations démographiques, technologiques et liées à l’urbanisation donneront aux investisseurs une feuille de route pour 2014...

LaSalle Investment Management a dévoilé sa stratégie d’investissement annuelle (ISA) pour 2014. Le rapport montre que les transformations démographiques, technologiques et liées à l’urbanisation devraient devenir des facteurs clés de croissance sur le marché mondial de l’immobilier en 2014.

Les populations vieillissent ; dans le même temps, les jeunes sont de plus en plus attirés par la vie urbaine en centre-ville et les entreprises s’adaptent continuellement afin de fournir une plus grande connectivité sur les lieux de travail. Ces évolutions offrent aux investisseurs de nouvelles opportunités dans le secteur de la santé et des projets résidentiels urbains facilitant l’accès aux lieux de travail et aux commerces, ainsi que dans les secteurs de l’immobilier de bureaux connecté et durable et des parcs logistiques liés au e-commerce.

« L’urbanisation croissante dans de nombreux marchés est une opportunité pour investir dans des projets desservis par les transports et répondant à la demande d’immeubles plus denses et polyvalents, a déclaré Jacques Gordon, Directeur Monde de la Recherche et Stratégie de LaSalle Investment Management. Parallèlement, le vieillissement de la génération des baby-boomers a également d’importantes répercussions sur le marché de l’immobilier, notamment sur les logements et les structures de santé. Par ailleurs, les choix d’implantation des entreprises et de leurs salariés seront déterminés par une volonté de stimuler les interactions interpersonnelles dans un monde de plus en plus dominé par les appareils mobiles et les communications électroniques. Ces quartiers polyvalents deviennent attractifs à la fois pour les enfants de la Génération Y et pour les baby-boomers qui cherchent des alternatives aux banlieues à faible densité. De plus en plus de municipalités sont aujourd’hui prêtes à envisager de modifier la réglementation pour mettre en place davantage de zones piétonnes et augmenter leur densité. Les investisseurs devront tenir compte de tous ces facteurs dans leurs décisions d’investissements pour 2014. »

Le rapport LaSalle révèle que cette évolution vers un investissement lié aux transformations démographiques et technologiques et à l’urbanisation renforcera d’autres tendances existantes sur le marché mondial de l’investissement immobilier. De plus en plus, les investisseurs passeront d’une approche exclusivement nationale à une approche intégrant tous les biens immobiliers internationaux. Avec des rendements de base encore sous pression, les investisseurs devraient envisager une transition vers des secteurs plus rentables, tels que la logistique, la santé ou le logement étudiant. Ils devraient également s’intéresser à des emplacements en marge des centres d’affaires, plutôt qu’aux secteurs hautement concurrentiels, tels que les immeubles au cœur des principaux centres financiers.

Autres tendances pour 2014 :

  • L’aversion au risque devrait probablement poursuivre son érosion, les investisseurs avertis commençant à prendre plus de risques en 2014, tout en évitant un effet de levier trop important.
  • Le recours aux capitaux propres et à la dette sera toujours un levier important pour les actifs modernes et entièrement loués dans des villes comme Londres, San Francisco et Hong Kong.
  • Les investisseurs devront éviter de concurrencer des sources croissantes de capitaux domestiques dans les marchés émergents.
  • De nouveaux sous-types d’actifs immobiliers verront le jour dans de nombreux pays, comme par exemple, les laboratoires, les cabinets médicaux et les logements étudiants.

Tendances régionales :

Europe

  • Les investisseurs passent actuellement d’une stratégie d’investissement centrée sur les villes-carrefours telles que Londres, Paris, Munich et Stockholm, à une stratégie qui visent des actifs et des lieux à plus haut rendement.
  • En raison de l’amélioration de la situation économique et de l’attractivité de la dette mezzanine, les créanciers immobiliers traditionnels revoient peu à peu leurs exigences de garanties à la baisse.
  • Dans l’environnement actuel, les investisseurs peuvent bénéficier de rendements attractifs pondérés en fonction du risque, en investissant dans les immeubles de bureaux « edge-of-core » dans les villes-carrefours, mais aussi en prenant un risque limité avec des baux dans les zones urbaines à forte concentration et en s’orientant vers des types d’actifs moins en vue, tels que les parcs logistiques en Europe Centrale et en Espagne.

Amérique du Nord

  • Malgré la hausse des taux d’intérêt à long terme en milieu d’année 2013, le secteur de l’immobilier aux Etats-Unis continue d’être en demande de biens, à la fois domestiques et internationaux.
  • Avec l’accélération attendue de l’investissement étranger, les créanciers devraient toujours considérer l’immobilier comme l’une de leurs meilleures options.
  • Les prix de base dans les principaux marchés des États-Unis augmenteront encore en 2014 en raison de l’appétit des investisseurs qui devrait se propager à un large éventail de marchés et de sites.
  • Les meilleures opportunités immobilières misant sur les transformations démographiques et technologiques et liées à l’urbanisation seront les commerces sur les rues principales, les quartiers urbains attractifs pour la génération Y, et les centres villes piétons de proche banlieue.

Asie

  • Les transformations structurelles au Japon et en Chine seront vitales pour l’immobilier.
  • Alors que la reprise économique s’accélère et que les immeubles de bureaux restent chers, les stratégies de rééquipement, de rénovation et de location pour les actifs secondaires ou en marge des quartiers d’affaires (« edge-of-CDB ») sont devenues plus attractives à travers la région.
  • Le retour sur investissement généré par les constructions sur commande et/ou les entrepôts primes à Hong Kong, à Singapour et en Chine, classe ces biens parmi les investissements à long-terme les plus attractifs.
  • Les parcs logistiques modernes restent sous-développés dans une grande partie de la région. Le secteur industriel japonais est de plus en plus institutionnalisé, tandis que la Chine demeure l’un des marchés les moins bien fournis en termes d’installations modernes.

Next Finance , Janvier 2014

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