L’immobilier locatif devrait retrouver grâce aux yeux d’investisseurs… impatients de retrouver des revenus indexés

Selon Bruno Dell’Oste, Directeur Général de CGP Entrepreneurs, rebaptiser le dispositif tout en souhaitant l’améliorer est de bon augure. La mesure emblématique – l’amortissement progressant de 18 % à 21 % pour une durée de détention de 12 ans – est selon lui attractive.

Selon Bruno Dell’Oste, Directeur Général de CGP Entrepreneurs « On connaît l’importance du moral de chacun d’entre nous pour la bonne marche de l’économie… Dans le domaine de l’investissement immobilier, ces facteurs psychologiques sont encore plus importants !

Ainsi, le simple fait de débaptiser le dispositif fiscal en utilisant désormais le nom du nouveau Ministre du Logement est-il primordial ; La simple évocation du « Duflot » était devenue anxiogène pour les acteurs du logement, qu’il s’agisse des professionnels ou des particuliers investisseurs. De fait, le rejet du dispositif s’expliquait-il moins par un moindre intérêt financier et fiscal des mesures elles-mêmes (par rapport au dispositif précédent) que par la crainte d’annonces régulières déstabilisantes ; L’instabilité étant l’un des pires maux dans le domaine patrimonial.

Rebaptiser le dispositif tout en souhaitant l’améliorer est donc de bon augure. La mesure emblématique – l’amortissement progressant de 18 % à 21 % pour une durée de détention de 12 ans – est évidemment attractive. L’allongement de la durée ne devrait pas poser problème car, dans les faits, les investisseurs gardent souvent leurs biens une quinzaine d’années (c’est la durée moyenne des crédits contractés) ou plus, s’ils souhaitent profiter de revenus fonciers à l’heure de leur retraite. La possibilité de louer à ses ascendants et à ses descendants, si elle ne représente peut-être pas le premier critère d’achat, est également un bon point car, une fois de plus, elle a un impact « psychologique » (c’est un peu plus de liberté accordée au bailleur) favorable.

L’immobilier locatif devrait donc séduire à nouveau ceux qui souhaitent faire fructifier leur argent. Il est vrai que les revenus fonciers sont presque les seuls qui restent indexés sur l’augmentation du coût de la vie ; Les salaires restant, souvent, à la traîne… Autre argument séduisant les investisseurs immobiliers préparant leur retraite, sur le plan financier : lors du décès de l’un des conjoints, la pension de réversion correspond souvent à 50 % de la retraite que percevait le conjoint disparu. Les revenus fonciers, eux, ne diminuent pas. »

Next Finance , Septembre 2014

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