Investissement Immobilier : le Portugal reste attractif malgré l’annonce d’un nouvel impôt

Il existe un moyen infaillible pour identifier les marchés immobiliers les plus intéressants en matière d’investissements : veiller l’apparition de nouveaux impôts. En effet, une politique fiscale conçue pour soutenir les caisses du gouvernement va généralement de pair avec l’affluence d’investisseurs immobiliers dans un pays ou une région...

Il existe un moyen infaillible pour identifier les marchés immobiliers les plus intéressants en matière d’investissements : veiller l’apparition de nouveaux impôts. En effet, une politique fiscale conçue pour soutenir les caisses du gouvernement va généralement de pair avec l’affluence d’investisseurs immobiliers dans un pays ou une région, en particulier s’il s’agit de non-résidents. Un pari réalisé par les gouvernements qui peut cependant être risqué, comme cela a été le cas de l’échec du plan fiscal de François Hollande en 2012, mais qui peut aussi être bien accueilli s’il s’avère modéré. C’est le cas de l’AIMI qui devrait entrer en vigueur au Portugal.

Qu’est-ce que l’AIMI ?

Centrée sur l’adoption d’un nouvel impôt immobilier en 2017 afin d’accroître les recettes du pays, la stratégie du nouveau Premier ministre portugais, Antonio Costa, s’aligne sur l’impact positif des investissements étrangers sur le pays, en particulier sur Lisbonne. M. Costa semble disposé à encourager cette tendance, plutôt que de la compromettre.

L’« Adicional ao IMI », aussi appelée AIMI, est une « surtaxe » de l’impôt immobilier annuel. A première vue, une telle mesure pourrait s’apparenter à la mesure drastique initiée par M. Hollande en 2012 [1]. Cependant, même si le but non dissimulé est d’imposer les investisseurs fortunés attirés par un marché immobilier en plein boom et des prix compétitifs, l’impôt s’avère modéré et ne fait qu’aligner davantage le Portugal sur la fiscalité immobilière d’autres pays européens.

S’il est approuvé, l’impôt AIMI sera appliqué à un taux de 0,3 % de la valeur cadastrale d’un bien (en moyenne 30 à 40% moins chère que la valeur marchande).

Next Finance , Novembre 2016

Notes

[1] impôt de 75% sur les hauts revenus, de plus d’un million d’euros

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