Goldman Sachs promet à ses salariés les meilleurs bonus de son histoire !

« Vous n’avez pas eu de bonus ? Vous allez vous rattraper ! », c’est le message adressé aux employés de Goldman Sachs qui percevront les meilleurs bonus de toute l’histoire de la banque...

A l’avant-veille de la publication des chiffres du second trimestre, les salariés de Goldman Sachs à Londres ont été informés qu’ils pouvaient s’attendre à recevoir les plus gros bonus de l’histoire de la banque de 140 ans d’histoire, après une première moitié d’année spectaculaire.

En Avril, Goldman avait déjà provisionné la moitié de ses bénéfices du premier trimestre pour payer les primes de ses salariés. L’an dernier plus de 973 salariés de Goldman Sachs avaient reçu au moins un million d’euros en bonus.

L’explosion du marché obligataire, avec des émissions record pour les états et les entreprises explique en partie cette augmentation vertigineuse des revenus de Goldman Sachs. La banque bénéficie également d’une hausse des revenus sur les marchés des changes et des taux.

Une autre explication, plus polémique, est la faible concurrence sur le marché : La décision d’Hank Paulson, alors secrétaire d’état au trésor américain, ancien CEO de Goldman Sachs, de laisser couler la banque Lehman Brothers n’aurait que trop bien servi les intérêts de son ancienne maison.

Si les traders sont à la fête, c’est également le cas de Warren Buffett. Après avoir acheté cinq milliards de dollars d’actions de la société en fin d’année dernière, le gourou d’Omaha aurait déjà réalisé un gain d’un milliard de dollars.

Goldman Sachs devrait être le grand gagnant dans la course aux bonus qui, en 2006, avait atteint le chiffre record de 280 milliards d’euros dans l’ensemble de l’industrie. Même si ce chiffre tombe à 240 milliards d’euros en 2009, il devrait être réparti entre un nombre plus restreint d’acteurs.

La semaine dernière, la banque prévoyait que le gouvernement américain pourrait émettre 3,25 trillions de dollars de dette avant septembre, près de quatre fois le montant de la dette émise l’an dernier. Goldman Sachs, un des principaux « prime broker » sur obligations du gouvernement américain, ferait à cette occasion des millions de dollars de profits.

Next Finance , Juin 2009

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