Enquête Amundi – TNS Sofres : « Les jeunes actifs face à la retraite »

L’enquête nous démontre que les jeunes salariés (25 à 34 ans), fortement préoccupés par leur future pension retraite, sont conscients que leurs choix financiers d’aujourd’hui impacteront leur qualité de vie de demain...

Acteur historique et leader en épargne salariale avec plus de 39,5 milliards d’euros d’actifs gérés et 40% de parts de marchés [1], Amundi annonce les résultats de sa 6ème édition du Baromètre « les jeunes actifs et la retraite », réalisée en partenariat avec TNS Sofres. L’enquête [2] nous démontre que les jeunes salariés (25 à 34 ans), fortement préoccupés par leur future pension retraite, sont conscients que leurs choix financiers d’aujourd’hui impacteront leur qualité de vie de demain. Dans les faits, ils sont néanmoins très peu nombreux à préparer financièrement leur retraite et attendent de leur entreprise qu’elle les accompagne dans cette démarche.

Les jeunes actifs épargnent, mais le font-ils pour leur retraite ?

L’étude 2013 montre que les jeunes actifs (25-34 ans) sont sensiblement moins nombreux à économiser que l’année dernière, puisque 78 % des sondés déclarent épargner contre 86 % en 2012. La tendance est inverse chez leurs ainés : 73% des 35-44 ans épargnent, contre 67 % l’année dernière. Mais leur effort reste important puisque le taux moyen d’épargne représente toujours 13 % du revenu mensuel des 25-34 ans (14.% pour les 35-44 ans).

Seulement 1 jeune (25-34 ans) sur 4 a commencé à préparer sa retraite en 2013 (1 sur 3 en 2012). Les jeunes actifs épargnent avant tout pour se prémunir face « aux coups durs », puis, pour financer leurs loisirs ou la réalisation d’un gros achat. La préparation de la retraite arrive en 3ème objectif d’épargne (et représente en moyenne 6 % de leur revenu net).

L’âge idéal estimé par les jeunes actifs pour commencer à préparer leur retraite est également reparti à la hausse : de 29 ans en 2012, il est passé à 34 ans en 2013. Le sentiment d’être trop jeune (pour 38 %) associé au manque de ressources financières, souvent mobilisés par un emprunt immobilier (qui pèse en moyenne pour près de la moitié du revenu individuel des 25-34 ans) constituent les freins majeurs à l’épargne retraite.

Inquiétude réelle sur l’avenir du système de retraite par répartition

89 % des 25-34 ans ne sont pas confiants vis-à-vis de l’avenir du système de retraite (contre 82 % en 2012 et seulement 64 % en 2009). 80 % estiment qu’il est urgent de réformer le régime des retraites.

De plus, la plupart des jeunes actifs méconnaissent le système de retraite : 79 % déclarent mal connaitre le montant cotisé chaque mois pour le régime de retraite obligatoire, 79 % l’âge de leur retraite à taux plein et enfin, 85 % déclarent ne pas savoir le montant de leur future pension de retraite. Malgré cette prise de conscience, seuls 16 % ont déjà réalisé une simulation sur leur future pension retraite.

Pour autant, les jeunes actifs sont de plus en plus réalistes sur l’écart important qui existera entre le montant de leur future pension retraite et celui qu’ils jugent acceptable : ils souhaiteraient percevoir en moyenne 73 % de leur dernier revenus et s’attendent plutôt à un taux de remplacement de 56 %.

L’entreprise plébiscitée par 3 jeunes actifs sur 4 pour proposer la solution retraite idéale

Seulement 14 % des jeunes actifs détiennent un produit dédié « retraite » et 8 % un Plan d’Epargne Retraite Collectif (PERCO). Le choix d’une solution retraite reste d’abord motivé par la sécurité du placement (pour 64 % des jeunes actifs), puis par sa performance (pour 47 %), et enfin, par la souplesse du fonctionnement et la fiscalité.

Comme l’an passé, l’aide de l’entreprise en matière d’information sur les solutions retraite arrive unanimement en tête (pour 60 % des 25-34 ans) suivi du conseiller financier et de l’Etat. 63 % pensent même qu’une solution retraite devrait être obligatoirement proposée par leur employeur.

Le PERCO : 4 jeunes sur 5 y souscriraient si leur entreprise leur proposait

Néanmoins, parmi les jeunes actifs dont l’entreprise propose le PERCO, seuls 2 jeunes sur 5 l’alimentent. Les principaux freins au versement évoqués sont le blocage de l’argent jusqu’à la retraite (pour 35 %), le manque d’information (28 %) et l’absence d’abondement de l’entreprise (pour 31 %).

Si on regarde du côté de ceux qui versent dans le PERCO, 51 % le font pour préparer leur retraite, 44 % versent pour bénéficier de l’abondement de leur entreprise et pour plus d’1 jeune sur 4, c’est la fiscalité avantageuse qui les a incités à profiter de ce placement.

Rappelons que 41 % des jeunes préfèrent une solution d’épargne bloquée pour éviter de « piocher » dedans avant leur retraite et que 39 % d’entre eux envisagent des solutions de placement à long terme d’au moins 10 ans.

Next Finance , Janvier 2014

Notes

[1] Chiffres AFG au 30 juin 2013

[2] L’enquête online réalisée entre le 3 et le 10 juin 2013 auprès d’un panel de 811 jeunes actifs (25-34 ans) et 202 actifs âgés de 35 à 44 ans exerçant actuellement une activité professionnelle. Méthode des quotas : sexe, âge, CSP et région pour assurer la représentativité de l’échantillon (source INSEE – Enquête Emploi).

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