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Opinion
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Le mois d’avril a été le théâtre d’un rebond des marchés actions mondiaux. Celui-ci cache en réalité de fortes disparités sectorielles et géographiques. Selon Pierre Bismuth, directeur général de Myria AM, si l’on décompose le Stoxx 600 [1] selon ses principaux secteurs, l’on peut constater combien la dispersion a été grande en avril...
Au mois de mai, réputé être le plus dangereux de l’année, les marchés actions sont ainsi à la croisée des chemins.
1. Analyse conjoncturelle
Les marchés européens ont été tirés par le rebond des secteurs les plus à la peine depuis un an : celui des banques (+6.45% sur un mois et -29.76% sur 1 an) et celui des compagnies pétrolières et gazières (+8.72% sur un mois et -16.52% sur un an).
Deux facteurs ont soutenu ces secteurs :
Par ailleurs, la fin du mois d’avril a été marquée par les réunions de politique monétaire des trois grandes banques centrales [2].
Une nouvelle fois, c’est la Fed qui a tiré son épingle du jeu. Son ton accommodant a eu pour effet de faire baisser le dollar et d’accompagner l’économie américaine. Elle seule a en effet véritablement réussi à ancrer les anticipations des marchés et à rendre crédible un soutien sans faille à l’économie.
A contrario, la BCE reste empêtrée dans une communication peu lisible et l’annonce d’une pause sur la baisse des taux a poussé l’euro à la hausse.
Dans le même temps, la déception grandit du côté de Tokyo. Alors que les opérateurs attendaient un nouveau geste d’assouplissement de la part de la BOJ, celle-ci a annoncé un statu quo qui a précipité les marchés dans le rouge. En outre, alors que le pays flirte toujours avec la déflation, l’inaction de la BOJ a propulsé le Yen à un plus haut niveau depuis 18 mois face au dollar.
2. Conclusions de Myria AM
Les marchés financiers ont joué une reprise de l’économie mondiale, au travers des secteurs pétroliers et des produits de base, qui se sont fortement renchéris depuis la fin du mois de janvier. En ce sens, le scénario d’atterrissage forcé des économies qui prévalait à partir du mois d’août 2015 est pour le moment mis de côté.
3. Risques identifiés par Myria AM
Un certain nombre de risques importants peuvent être facteurs de volatilité : l’inaction de la BOJ et du gouvernement japonais, le Grexit, le Brexit ou encore la résurgence du terrorisme.
4. Recommandations de Myria AM
Dans un contexte où les volatilités restent basses et où les marchés évoluent dans des bornes de fluctuation étroites, Myria AM adopte un biais haussier dans ses portefeuilles. Ceux-ci sont en moyenne exposés à un niveau d’actions supérieur à leur indicateur de référence.
Dans le détail, le portefeuille modèle fait état des caractéristiques suivantes :
Pierre Bismuth , Mai 2016
En 2016, Eurex a lancé les contrats à terme « Total Return Futures (TRF) » en réponse à la demande croissante de produits dérivés listés en alternative aux Total return swaps. Depuis, ces TRF sont devenus des instruments utilisés par une grande variété d’acteurs à des fins (...)
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