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Les investisseurs cherchent la performance dans les actions en 2014

Selon un sondage mené par le groupe Schroders, la confiance des investisseurs individuels a nettement rebondi, notamment dans les économies développées où la reprise économique se confirme, les actions constituant leur classe d’actifs préférée pour l’année à venir.

Alors que le redressement progressif des pays développés a offert de fortes performances boursières en Europe comme aux Etats-Unis au cours des 12 derniers mois, Schroders s’est penché sur l’état d’esprit des investisseurs individuels afin d’examiner de plus près ce retour de confiance. L’étude Schroders Global Investment Trends Report 2014 a sondé plus de 15 000 investisseurs dans 23 pays du 2 au 24 janvier 2014, dont plus de 1000 Français, ayant l’intention d’investir au mois 10 000 € dans les 12 mois à venir.

Elle révèle que 56% des investisseurs dans le monde se sentent plus confiants en 2014 par rapport à 2013, contre seulement 11% qui se disent moins confiants. Comme sur les autres zones géographiques, ce vent d’optimisme souffle sur l’Hexagone, où les niveaux de confiance des investisseurs montrent une hausse marquée année sur année, passant de 32% à 46%.

Globalement, les investisseurs individuels semblent avoir retrouvé une plus grande sérénité après des années de crise financière et de morosité économique. En effet, 82% d’entre eux prévoient soit d’investir en 2014 le même montant qu’en 2013, soit de l’augmenter, avec un biais marqué pour les actions. Plus précisément, ce sont 70% des sondés qui comptent investir dans cette classe d’actifs. Quant aux autres grandes classes d’actifs, seulement 18% des investisseurs se tourneront vers l’obligataire alors que 8% se contenteront d’une épargne liquide, révèle le rapport. Ce regain d’intérêt pour les classes d’actifs plus risquées semble refléter, malgré la volatilité récente des marchés, des perspectives économiques à long-terme plus souriantes.

En termes d’allocation régionale, l’étude indique que les pays développés figurent en tête des préférences des investisseurs mondiaux, car considérés comme offrant des performances potentielles plus stables et de meilleures opportunités de croissance.

La confiance des investisseurs dans ces économies, en premier lieu les États-Unis et l’Europe occidentale, est en hausse depuis l’édition 2013 du sondage. En effet, 27% des investisseurs voient des relais de croissance en Europe occidentale en 2014 - contre seulement 10% en 2013 - et 31% d’entre eux s’intéressent aux États-Unis pour les mêmes raisons, contre 18% en 2013. Une tendance constatée également en France, où 43% jugent que l’Europe fournira les performances les plus attrayantes au cours des 12 prochains mois. L’Asie-Pacifique reste pourtant la région préférée des investisseurs mondiaux, 39% d’entre eux la considérant comme la zone géographique susceptible d’offrir la croissance la plus forte à l’échelle globale en 2014.

En France, l’investissement pour l’avenir semble être devenu une priorité pour une partie significative des investisseurs sondés par l’étude.

L’épargne en vue de la retraite, un thème qui se trouve au cœur des débats des dernières semaines, constitue l’objectif principal d’investissement de 45 % des français, un pourcentage conforme à la moyenne globale (46%). En revanche, les résultats de l’étude illustrent un décalage entre les intentions avouées des investisseurs, désireux de prendre les devants pour préparer leur retraite, et les stratégies employées : seulement 5% visent des performances sur un horizon suffisamment long (entre 10 et 20 ans) pour atteindre cet objectif. Quant à leurs préoccupations essentielles, la plus importante pour les investisseurs hexagonaux est un éventuel alourdissement de la fiscalité, avec plus de deux personnes sondées sur cinq (41%) le citant comme un motif d’inquiétude.

Lorsqu’il est question de leur processus de prise de décision pour investir, plus d’un quart des investisseurs français (27%) avouent que les conseils d’un intermédiaire, que ce soit un conseiller indépendant en gestion de patrimoine (CGPI), un banquier ou un expert comptable, jouent un rôle important. Néanmoins, ce pourcentage est quelque peu éclipsé par ceux qui disent être davantage influencés par la conjoncture (40%), leur propre analyse des scenarii (32%) et leurs précédentes expériences d’investissement (29%).

Nuno Teixeira, directeur général de Schroders France, déclare : « Notre sondage annuel auprès des investisseurs internationaux sert de baromètre de confiance dans l’état de l’économie et des marchés boursiers dans le monde, et cette année, nous observons une nette amélioration de leur état d’esprit, notamment en France. Les pays développés, précédemment délaissés par les investisseurs, ont retrouvé leurs faveurs et, en termes de classes d’actifs, les actions ont le vent en poupe. Autre constat intéressant qui ressort de notre étude, la retraite est un sujet dont la pertinence devient de plus en plus aigüe chez les particuliers dans un contexte de vieillissement de la population pour bon nombre de pays occidentaux. Pour en réussir la préparation, il faudra aux investisseurs un horizon d’investissement plus long, ce qui n’est malheureusement pas le cas pour tous aujourd’hui, ainsi que l’accompagnement souvent précieux d’un conseiller financier ».

Next Finance , Mars 2014

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