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Le taux d’inflation perçu par les français est au plus haut

Pour la 9ème fois depuis 2008, Robeco évalue la perception de l’inflation par les français. Cette nouvelle vague du baromètre Ifop / Robeco a été réalisée dans le courant du mois de février 2012, dans un contexte économique morose marqué par la crise de la dette en zone euro, par un taux de chômage extrêmement élevé et des prévisions de croissance globalement faibles…

85% des personnes interrogées expriment leurs inquiétudes concernant la santé de l’économie française pour les mois à venir et 62% estiment que la lutte contre le chômage devrait être une priorité politique. La consommation des ménages conserve la deuxième place de la liste, suivie des problèmes de la dette de l’Etat et de la compétitivité des entreprises. L’inflation et la lutte contre un euro fort restent des préoccupations secondaires. Cependant, le niveau d’inflation perçu par les Français demeure fortement supérieur au niveau réel (8,5% estimés contre 2,3% réels) et 95% des personnes interrogées ressentent la hausse des prix au cours de l’année passée. Ce score est le plus élevé depuis fin 2008.

Parmi les produits dont les prix sont estimés en augmentation, l’essence demeure le plus cité, avec une perception deux fois supérieure au taux réel (16,8% contre 8,4%). Elle est suivie des produits alimentaires et de l’immobilier. Enfin 7 personnes sur 10 perçoivent une hausse des tarifs dans le domaine des loisirs, un secteur en progression pour la troisième fois consécutive depuis septembre 2009.

Anticipant de façon quasi unanime une poursuite de l’inflation, une proportion croissance de Français envisage de réduire ses dépenses. 88% affirment que la hausse des prix à un impact sur leur pouvoir d’achat et 77% estiment que le gouvernement devrait concentrer son action sur cette problématique. Sur un plan plus individuel, 65% des Français déclarent vouloir changer leur comportement et réduire leurs dépenses. Cet indicateur pourrait préfigurer d’un ralentissement de la consommation et d’une légère augmentation de l’épargne pour ces personnes.

Une courte majorité des personnes interrogées s’inquiète de l’impact de l’inflation sur ses placements. Ce sentiment est étayé par le pessimisme des investisseurs dont 70% estiment que leurs placements n’atteindront pas, voire pas du tout, leurs objectifs de rendements. Dans ce contexte, les produits financiers en actions ou obligations peinent à séduire les personnes interrogées : 60% ne possèdent pas de produits financiers et ne comptent pas en acquérir dans les 6 prochains mois. Parmi les détenteurs, l’attentisme est plutôt de mise : 70% d’entre eux ne modifieront pas leur allocation dans les mois à venir et seuls 11% pensent à renforcer leur exposition aux marchés financiers.

Si le financement de la retraite est au coeur de l’actualité, seuls 39% des actifs français ont pris des dispositions pour la préparer dont la majorité a entre 50 et 64 ans.

L’assurance vie reste l’option la plus fréquemment choisie (58%) devant l’immobilier (49%) et les placements financiers (38%) qui semblent prendre de l’essor. Cependant, peu d’actifs prennent en compte l’impact de l’inflation sur la rentabilité à long terme des placements souscrits en vue de leur retraite.

Next Finance , Mars 2012

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