Dans une étude intitulée « Évaluation de la qualité des indices boursiers asiatiques », les chercheurs de l’EDHEC-Risk Institute ont communiqué les résultats pour les 10 principaux indices boursiers asiatiques au cours de la dernière décennie.
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Selon les principales conclusions de l’étude, tous les indices analysés montrent un manque prononcé d’efficacité, dans la manière de fournir un compromis efficace en termes de couple risque-rendement : pour chacun d’eux, un indice equipondéré construit à partir des mêmes sous-jacents constituant l’indice, surperforme l’indice de marché correspondant, pondéré par la capitalisation boursière. Les niveaux d’inefficacité des indices boursiers asiatiques se sont révélés être tout à fait comparables à ceux des indices européens et américains.
Les indices standards asiatiques sont fortement concentrés sur quelques grandes capitalisations. La plupart des indices allouent jusqu’à 60% de leur pondération sur seulement un cinquième des titres de leur univers d’investissement.
Pour les investisseurs, intéressés par des portefeuilles d’actions bien diversifiés, on peut voir dans ces résultats une incitation pour chercher à savoir si des alternatives plus appropriées peuvent être développées.
Les indices boursiers asiatiques montrent de fortes fluctuations dans les expositions de style et secteur : par exemple, le poids des actions du secteur des services téléphoniques de l’indice Hang Seng a oscillé entre moins de 10% et de 27% sur la période analysée. Le poids des valeurs du secteur des consommations de base de l’indice indien Nifty a fluctué entre 3% et 27%. Les indices de marché dans les pays les plus développés (Hong Kong, Japon, Singapour, la Corée du Sud et Taïwan) montrent une stabilité relativement plus importante, alors que les indices boursiers des pays moins développés (Chine et Inde) affichent, dans le temps, de plus grandes variations, en termes d’allocation sectorielle.
La recherche montre que les investisseurs qui veulent « capturer » la prime du marché asiatique, le feraient d’une meilleure façon, en utilisant des indices conçus avec un système de pondération plus efficient. De plus, en prenant soigneusement en compte leur exposition géographique, les investisseurs ont clairement besoin de considérer un système de pondération qui leur permettra de tirer profit de la prime de risque, pour une zone géographique déterminée, de la meilleure façon possible.
Next Finance , Mars 2013
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Voir en ligne : Une copie de l’étude peut être trouvée ici :
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