L’Indice de confiance des investisseurs cède 2,5 points en mars pour s’établir à 120,2

L’Indice mondial de la confiance des investisseurs s’établit à 120,2 en mars, en recul de 2,5 points. Les investisseurs institutionnels européens sont principalement à l’origine de ce repli, l’indice de confiance régional ayant baissé de 1,5 point à 108,6 par rapport au niveau de 110,1 (en données corrigées) enregistré en février. Par ailleurs, la confiance des investisseurs en Amérique du Nord s’est maintenue, tandis qu’en Asie, l’indice affiche une hausse de 7,4 points, terminant le mois à 114,3 par rapport au niveau corrigé de 106,9 le mois dernier.

L’indice de confiance des investisseurs de State Street a été développé par Kenneth Froot et Paul O’Connell de State Street Associates, l’activité de recherche et de services de conseil de State Street Global Exchange.

L’’indice évalue de manière quantitative l’appétit des investisseurs pour le risque en analysant les tendances se dégageant des achats et des ventes effectués par les investisseurs institutionnels.

L’indice attribue une signification particulière aux changements de sentiment des investisseurs vis-à-vis du risque : plus le pourcentage de leurs placements en actions est élevé, plus leur tolérance au risque, et par conséquent leur confiance, est grande. 100 correspond au niveau neutre, où les allocations des investisseurs en actifs à haut risque n’augmentent pas plus qu’elles ne diminuent. L’indice diffère des mesures fondées sur des enquêtes, car il s’appuie sur les transactions réellement effectuées par les investisseurs institutionnels, et non sur leurs opinions.

« Les risques géopolitiques en Ukraine, en Turquie et dans d’autres pays émergents n’ont pas encore eu un impact négatif important sur le comportement des investisseurs institutionnels » remarque Ken Froot. « Les institutions ont largement maintenu leurs allocations en actions à l’échelle mondiale. Aucune mauvaise nouvelle économique majeure n’ayant été enregistrée au cours de la période, rien n’est venu perturber le sentiment des investisseurs ».

« Les inquiétudes liées à la politique et au crédit de la Chine n’ont pas suffi à refroidir l’optimisme des investisseurs institutionnels en Asie » ajoute Jessica Donohue, senior managing director, responsable des services de recherche et de conseil de State Street Global Exchange. « Nos données suggèrent qu’en dépit de la montée des pressions politiques, les institutions continuent d’investir dans les actifs à risque dans la région. Cependant, l’action de la Banque populaire de Chine visant à doubler les marges de négociation du renminbi pour permettre de plus grandes fluctuations de la monnaie, signale l’engagement des autorités pour une politique réformiste de libéralisation financière ».