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Salaire & Bonus
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Selon l’enquête de CFA Institute, différer de manière plus importante la rémunération variable calculée sur une période de référence plus longue est préférable à un plafonnement des bonus ou des primes…
Un récent sondage mené par CFA Institute, l’association internationale des professionnels de l’investissement, montre clairement que les membres souhaitent trouver des moyens efficaces pour concilier davantage les intérêts des gérants d’actifs et ceux de leurs clients. Presque deux-tiers (61 %) des personnes ayant participé à l’enquête estiment que différer de manière plus importante la rémunération variable calculée sur une période de référence plus longue est préférable à un plafonnement des bonus ou des primes.
Contexte :
Le Parlement européen a renoncé au projet de plafonnement des bonus et primes en gestion d’actifs –initié dans le cadre de la directive UCITS 5- le 3 juillet 2013 ; ce projet s’inspirait du plafonnement des bonus des banques -réforme CRD 4- voté le 16 avril 2013.
Comme évoqué par le vote du Parlement Européen du 3 juillet 2013, le sondage mené par le CFA Institute montre que le plafonnement des bonus ou primes est peu adapté à la gestion d’actifs ; le CFA Institute propose 5 pistes de réflexion pour concilier encore davantage les intérêts des gérants d’actifs et des investisseurs.
CFA Institute soutient les objectifs réglementaires qui renforcent la convergence des intérêts à long terme des investisseurs finaux et des gérants d’OPCVM UCITS. Appliquer un plafonnement des bonus, sur le modèle des banques, aux gestionnaires de fonds de l’Union Européenne aurait pour effet de graver dans le marbre les règles de rémunération, ce qui pourrait porter préjudice aux investisseurs et indirectement nuire à la conciliation des intérêts entre gestionnaires et investisseurs.
Par ailleurs, un tel plafonnement placerait les fonds européens en position de désavantage concurrentiel par rapport à leurs homologues internationaux, qui auraient plus de flexibilité pour rémunérer les meilleurs talents. De plus, cela obligerait les sociétés de gestion à augmenter la part fixe des salaires pour essayer de rester compétitives. Nous pensons qu’il existe d’autres moyens de servir au mieux les intérêts des investisseurs et de garantir un retour à la croissance économique en Europe.
Afin de concilier davantage les intérêts des gestionnaires et des investisseurs, les pistes suivantes nous apparaissent comme les plus efficaces :
Next Finance , Juillet 2013
La directive AIFM impose de profonds changements, souligne le cabinet d’avocats Duhamel Blimbaum, qui publie une étude sur la rémunération sous AIFM.
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