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En ce mois de février, les taux poursuivent leur lente remontée (+0,01% à +0,02% sur les taux moyens au niveau national). Par ses négociations, Cafpi obtient des taux en moyenne inférieurs de 0,38% aux taux moyens et propose ainsi jusqu’à 0,70% sur 10 ans, 0,80% sur 15 ans, 1,00% sur 20 ans et 1,15% sur 25 ans.
Depuis fin 2016, les taux ont entamé une remontée, certes peu importante, mais continue. Ainsi, sur 20 ans les taux s’établissaient en moyenne à 1,14% au 4e trimestre 2016, 1,19% en janvier et 1,22% pour ce mois de février. Ces taux confirment que les banques suivent l’évolution des OAT 10 ans, qui sont passées de 0,33% à 1,05% sur la même période. Début 2016, les OAT 10 ans se situaient à peu près au même niveau qu’aujourd’hui, mais les taux pratiqués étaient, eux, nettement plus élevés (entre 1,5% et 2,00% sur 20 ans). Ces éléments confirment que la hausse actuelle va continuer. Les taux devront retrouver une valeur correspondant à leur environnement.
« En ce début de mois de février, les banques accélèrent la remontée de leurs taux. Dans leurs derniers barèmes, 2 sur 3 affichent des hausses comprises entre +0,15% et +0,25% », précise Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.
Dans ce contexte, les banques profitent encore aujourd’hui du boom des demandes de crédits connu fin 2016. Elles profitent d’ailleurs de cette période, habituellement plus creuse, pour rattraper le retard pris face à l’abondance de dossiers transmis en 2016.
Malgré la hausse des taux de ces derniers mois, les primo-accédants continuent de représenter près de la moitié de la clientèle. Portée par le PTZ et des prix de l’immobilier qui commencent seulement à repartir à la hausse, cette clientèle bénéficie encore d’une conjoncture favorable. Les plus modestes pourraient, dans les mois à venir, avoir plus de difficultés à se financer.
A partir du 1er mars, sera mise en place la possibilité de résilier annuellement son assurance-emprunteur. Ainsi, à chaque date anniversaire, les emprunteurs pourront revoir les conditions d’assurance de leurs prêts et potentiellement trouver un contrat répondant aux mêmes exigences de garanties, mais pour un coût moindre. La délégation d’assurance, permise par les lois Lagarde et Hamon, devrait donc attirer des plus en plus de particuliers soucieux de faire des économies. En cette période de hausse des taux, l’assurance-emprunteur, qui représente une part significative du coût global du crédit peut se permettre de compenser des taux plus élevés.
Next Finance , Février 2017
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