Marché des bureaux à Londres : La rareté de l’offre devrait persister en 2016

Après une troisième année marquée par des volumes de transactions supérieurs à ses niveaux standards, la pénurie de bureaux à Central London et le dynamisme du marché de l’emploi continueront à alimenter la hausse des loyers et des valeurs en capital en 2016, a annoncé aujourd’hui BNP Paribas Real Estate...

Après une troisième année marquée par des volumes de transactions supérieurs à ses niveaux standards, la pénurie de bureaux à Central London et le dynamisme du marché de l’emploi continueront à alimenter la hausse des loyers et des valeurs en capital en 2016, a annoncé aujourd’hui BNP Paribas Real Estate.

  • Après l’enregistrement d’un volume de transactions de 1,29 million de m² en 2015, l’offre de bureaux a reculé de 16 % à Central London, s’établissant à près de 885 000 m² en ce début d’année.
  • Sur le marché londonien des bureaux, l’investissement totalise 18,08 milliards de £ (soit 24,5 milliards d’euros), les volumes s’établissant à 9,12 milliards de £ (soit 12,3 milliards d’euros), dans la City, un chiffre qui n’avait plus été atteint depuis 2006.

Le groupe international de conseil en immobilier a constaté que le taux de vacance s’établissait à 4,33 % en début d’année. En baisse de 16 %, l’offre totale représente environ 885 000 m², l’offre disponible tombant ainsi à son plus bas niveau depuis l’an 2000.

« Le déséquilibre entre l’offre et la demande, qui a été l’un des facteurs clés des excellentes performances récemment enregistrées par l’immobilier londonien, est appelé à durer. Les perspectives de croissance de l’emploi restent bonnes et le développement de l’offre en réponse à la rareté des locaux disponibles devrait être quelque peu freiné par le coût de la construction et l’insuffisance durable de financements pour les projets lancés en blanc. Nous n’entrevoyons aucun risque de suroffre à court terme », déclare Dan Bayley, Responsable Locations pour Central London.

Les transactions ont totalisé 1,29 million de m² à Central London. Dans la City, les transactions ont atteint environ 588 000 m²), un chiffre supérieur de 14 % à la moyenne décennale. La Techbelt – Shoreditch, Clerkenwell et Aldgate – a représenté un tiers du volume total (34 %) et enregistré la plus forte hausse de loyer relevée en 2015 dans la City, à savoir +14,3 % (645 £/m²), se défaisant ainsi de son image de segment de marché secondaire. « Dans ces secteurs, les volumes de transactions ont surpassé la demande observée sur les marchés core traditionnels de la City. Au vu des bonnes prévisions de croissance de l’emploi dans le domaine des médias et télécommunications, l’attrait des produits ne fera que grandir dans ce secteur. La demande est telle que nous prévoyons une des plus fortes hausses de loyers pour 2016  », explique Dan Bayley.

L’investissement en bureaux a totalisé 18,08 milliards de £ à Central London, le taux de rendement prime terminant l’année à 4 % dans la City et 3,25 % dans le West End.

Dans la City, l’investissement en bureaux a atteint 9,12 milliards de £ en 2015, soit le volume le plus élevé depuis 2006, et a été dynamisé par les transactions du dernier trimestre (3,15 milliards de £). En dépit des craintes de ralentissement dans la zone Asie-Pacifique, les investisseurs de cette région ont prédominé sur le marché, avec 2,8 milliards de £ investis (31 % du total), les investissements nord-américains s’établissant, eux, à 2,4 milliards de £ (26 %).

« À Central London, les perspectives restent favorables pour les bureaux et, grâce aux bonnes conditions sous-jacentes du marché utilisateur, la demande pour des opportunités d’investissement restera forte », indique Richard Garside, Responsable Investissement pour la City.

L’équipe de recherche BNP Paribas Real Estate pour Central London et le marché des commerces a également constaté que, dans le West End, l’investissement en commerces avait atteint 2,28 milliards de £, en hausse de 55 % par rapport à 2014, avec 573,3 millions de £ de transactions enregistrées au 4e trimestre, à mettre, pour l’essentiel, à l’actif des investisseurs étrangers. Oxford Street a été la principale bénéficiaire des investissements étrangers qui représentent 66 % du total de 1,2 milliard de £ investi dans la rue.

Next Finance , Février 2016

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